Le répertoire est particulièrement abondant, varié et original, au point que certains éléments posent problème. En comptant les panneaux détruits pendant la guerre (mais connus à travers les dessins, photographies et moulages qui en ont permis la restitution partielle), pas moins de douze dalles sont ornées dans cette crypte (neuf pour la chambre et trois pour le couloir).

Le signe le plus fréquent est le zig-zag, présent sur sept pierres, alors que les "fondamentaux" de l'art mégalithique armoricain sont rares : deux corniformes, aucune hache certaine, aucun écusson certain.

Deux dalles du couloir portent un décor "drapé", fait de chevrons emboîtés qui évoquent le "style de Gavrinis" de manière encore plus précise que leurs voisins du cairn II.

Par contre, deux signes exceptionnels apparaissent sur les parois de la chambre : une "roue rayonnée" et une paire de pieds humains détourés dans un cartouche rectangulaire (dans ce dernier cas cependant, la différence de technique et le manque de cohérence par rapport au décor environnant a fait envisager la possibilité d'un ajout tardif).

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Un aspect du décor "drapé" obtenu par des lignes brisées emboîtées.

Un aspect du décor "drapé" obtenu par des lignes brisées emboîtées.

La "roue rayonnée", probable symbole solaire exceptionnel dans l'art mégalithique armoricain, trône au centre d'une dalle de la chambre IIIa.

La "paire de pieds" dégagée en faux-relief au centre d'un autre panneau (d'après moulage, l'original ayant été détruit durant la 2nde guerre mondiale).