L'exemple du Grand-Menhir de Locmariaquer est là pour rappeler qu'une pierre isolée peut toujours n'être que le seul monolithe subsistant d'un ensemble jadis bien plus complexe. Les interprétations devront donc toujours rester prudentes. On peut considérer que les principales configurations de menhirs et stèles représentées en Bretagne sont :

  • des pierres isolées,
  • des pierres disposées par paires, les deux éléments étant plus ou moins rapprochés (de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres), les deux éléments étant de taille comparable ou au contraire très dissemblables.

Un bel exemple est le duo de Kerderff à Carnac :

  • des files rassemblant jusqu'à quelques dizaines de blocs (par exemple, l'ensemble du Moulin à Plouharnel, ou celui qui était lié au Grand-Menhir de Locmariaquer),
  • des enceintes, qui peuvent elles-mêmes être courbes (Er-Lannic ou l'ïle-aux-Moines), ou bien quadrangulaires (Crucuno). Les blocs peuvent y être quasi-jointifs ou clairement séparés. De même, l'enceinte peut être plus ou moins largement ouverte ou ne pas présenter d'accès particulier,
  • des ensembles plus complexes rassemblant plusieurs files ou même files et enceintes, le summum de la complexité étant atteint par les grands "champs" de menhirs de Carnac et d'Erdeven.
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Les deux menhirs de Kerderff à Carnac.

L'enceinte supérieure d'Er-Lannic dans le Golfe du Morbihan.

Un aspect du "champ de menhirs" de Kermario à Carnac.