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La stèle photographiée peu avant sa dépose pour restauration.

Moulage du début du XXe siècle et schéma interprétatif de Z. Le Rouzic.

Moulage du début du XXe siècle et schéma interprétatif de Z. Le Rouzic.

La stèle du Mané-er-Hroeg fut trouvée brisée en trois morceaux dans le blocage qui fermait le caveau central de ce grand tumulus carnacéen. La pierre, en granite, est parallélépipédique et mesure 110 cm de haut, 40 cm de large et 20 cm d'épaisseur.

La face principale, un "miroir de diaclase" naturellement lisse, était décorée sur toute sa surface (depuis sa découverte, la pierre a malheureusement subi deux actes de vandalisme qui en ont fait disparaître une partie). On y retrouve les signes principaux de l'art mégalithique armoricain, organisés d'une manière particulièrement élaborée. Un "écusson" occupe tout le centre de la moitié supérieure. Il est surmonté de quatre haches emmanchées. A l'intérieur de celui-ci se notent (de bas en haut) un signe corniforme, deux crosses opposées et deux méandres superposés (probables corniformes au tracé laxiste).

Latéralement, ce décor est complété de deux haches emmanchées.

La partie basse de la pierre porte quatre autres haches emmanchées (dont l'une avec boucle basale à la manière des "haches-charrues"), ainsi qu'un tracé complexe (mutilé anciennement), qui pourrait être une représentation schématique de bovidé.