Plusieurs dizaines de tombes mégalithiques dignes d'intérêt jalonnent le territoire de Carnac et des communes limitrophes. Quelques-unes ressortent cependant pour leur intérêt archéologique ou monumental.

  • Le dolmen de Kermario n'est a priori qu'un modeste monument situé à l'extrémité sud-ouest des alignements de ce nom, en bordure de route. Il montre encore les restes d'un cairn circulaire très étalé mais dont la base semble bien conservée.

Le dolmen de Kermario, dans son cairn arasé.

  • Le dolmen de Crucuno, à Erdeven, reste la chambre la plus monumentale de la région. Au siècle dernier encore, des éléments du couloir de cet énorme monument gisaient devant la maison au pignon de laquelle il est adossé,

La chambre de Crucuno à Plouharnel, seule subsistante d'un énorme monument progressivement mutilé par le développement du village.

  • Rondossec, en Plouharnel, un grand cairn rassemble trois dolmens, dont deux à long couloir qui atteignent 11 et 13m de développement. L'un de ceux-ci possède une petite cellule annexée à la chambre principale, sans doute un premier pas en direction d'une différenciation de l'espace funéraire,
  • Les dolmens de Keriaval (Carnac) et de Mané-Groh (Erdeven) sont deux beaux exemples de tombes à espace funéraire subdivisé, le premier avec son double transept, le second avec sa grande chambre compartimentée,

Le dolmen de Keriaval à Carnac et son architecture complexe.

  • La tombe à entrée latérale de Kerlescan, au nord-est des alignements, est le seul témoin des architectures en "galeries funéraires" du Néolithique récent subsistant dans la région.

Ce monument, autrefois remarquable pour ses deux passages en "hublot", a été malheureusement très abîmé. Cependant, son tertre rectangulaire, de 40m de long pour 9m de large et paré de belles dalles dressées, reste spectaculaire.