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Le tumulus du Moustoir, bien que plus modeste que le Tumulus Saint-Michel, atteint encore 85 m de long, 35 m de large et 5 m de haut.
Lui aussi a été fouillé par R. Galles en 1863 puis réétudié et consolidé par Z. Le Rouzic. La structure est comparable : un noyau central de pierres enveloppe deux caveaux principaux (ici couverts en encorbellement) et un vaste foyer. Une chape de "vase" recouverte de "terre" enveloppe le tout, ainsi qu'un petit dolmen à l'extrémité ouest. Des épandages pierreux s'observent en surface. Un petit menhir se dresse sur l'extrémité orientale du tumulus, un autre à quelques mètres en avant de l'extrémité occidentale et un troisième à une centaine de mètres au nord. Le mobilier est moins spectaculaire qu'au Tumulus saint-Michel.
- La pièce principale est une grande "marmite" en terre cuite ornée de quatre boutons qui était associée à des ossements d'animaux dans le grand foyer central,
- Les tombes ont livré une "hachette-pendeloque", une sorte de sifflet en serpentine et une perle discoïde en variscite,
- De belles lames en silex blond et les fragments de plusieurs poteries dont un gobelet campaniforme témoignent d'une réutilisation du dolmen au Chalcolithique.
Coupe axiale du Moustoir d'après R. Galles.
Plans de la chambre dolménique située à l'ouest du tumulus et du caveau scellé au coeur du monument.
Le tumulus de Crucuny est une butte oblongue de 35 m de long, 23 m de large et 3 m de haut. Comme au Moustoir, un menhir se dresse à son sommet. Après une fouille ancienne sans résultat connu, ce monument fut réétudié par Le Rouzic et Péquart en 1922. Les structures exhumées comprennent à l'ouest, une petite chambre mégalithique ouverte au nord et, au centre, un noyau pierreux avec un système de coffres assez confus contenant des restes humains. Les indices d'importantes perturbations gallo-romaines ont également été reconnus,
Le Manio V est ce monument bas qui est enjambé par la partie orientale des alignements de Kermario et qui appartient à un petit ensemble de cinq tertres.
En 1922, les fouilles de Le Rouzic et Péquart y ont mis en évidence une enceinte maçonnée trapézoïdale (35 m de long, 16 m de large à l'est et 11 m à l'ouest) contenant deux caveaux et une série de calages qui pourraient avoir maintenu des superstructures en bois.
Un menhir de 4m de haut est implanté juste au nord-est du caveau le plus oriental ; sa partie basse, protégée en terre, avait conservé cinq gravures serpentiformes auxquelles semblaient répondre cinq lames de haches polies plantées dans le vieux-sol à sa base. Le reste du mobilier, essentiellement céramique, est datable du Néolithique moyen. Il provient surtout de l'extérieur, comme s'il correspondait à des dépôts d'offrandes.