"Déesse-Mère", sculpture en granit de Jules Paressant.

"Par l'art seulement, nous pouvons... savoir ce que voit un autre de (son) univers qui n'est pas le même que le nôtre" (Marcel Proust)

Le terme même d'art est ambigu car porteur de sens multiples voire contradictoires. En ce qui concerne l'élaboration de signes à valeur esthétique et porteurs de symboles, le Néolithique d'Europe occidentale présente deux facettes principales : l'art mobilier et l'art pariétal (rupestre et mégalithique).

L'art préhistorique n'est plus accessible que par bribes : rien ne subsiste des "arts vivants" (musique, danse, littérature orale...) et, même dans le domaine des "arts plastiques", des techniques comme la peinture n'ont laissé de traces que dans quelques régions privilégiées (comme le nord-ouest ibérique). Partout ailleurs, seules subsistent des oeuvres gravées ou sculptées sur des supports pérennes : pierre, céramique ou exceptionnellement bois ; rien ne nous informe plus sur le tissage, la broderie, la sparterie, etc.

Quand on connaît le goût instinctif de l'homme pour les parures corporelles et pour la couleur, on mesure les lacunes de notre information.

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Haches en pierre polie retrouvées dans le tumulus Saint-Michel, aquarelle de J. Miln, 1874.

Parures en or et en pierres trouvées dans les dolmens du Morbihan, aquarelle de J. Miln, 1874.

Poteries trouvées dans le dolmen de Kercado, dessin gouaché de L. de Cussé.

Mobilier lithique : pendeloques, hachette, perle, rondelles perforées et pointe de flèche trouvées dans le dolmen de Kercado, dessin gouaché de L. de Cussé.

Poteries néolithiques, dessin gouaché de L. de Cussé.

Collier en callaïs provenant du tumulus Saint-Michel.

Petit bol et vase en "pot-de-fleurs" du Néolithique final (tombe à entrée latérale de Saint-Quay-Perros, Côtes-d'Armor).

Vase orné trouvé dans le tumulus du Moustoir.

Vase d'affinités chasséennes, dolmen de Larcuste à Colpo.