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Lignes ondulantes et brisées dans le dolmen de Kermaillard à Sarzeau.

Lignes ondulantes et brisées dans le dolmen de Kermaillard à Sarzeau.

Sur de nombreux monuments apparaissent des lignes ondulantes ou brisées (en chevrons ou en "grecques" rudimentaires). Le passage d'un style à l'autre peut se faire le long d'un même tracé, montrant l'unicité de l'inspiration de base.

Ces lignes peuvent être horizontales ou verticales, isolées ou regroupées, ce qui a conduit à proposer diverses interprétations :

  • évocation de l'eau (pour les tracés horizontaux),
  • évocation de tentures (certains ensembles de lignes étroitement associés et emboîtées donnent effectivement un réel effet de "drapé", par exemple à Gavrinis ou au Petit-Mont).

Dans quelques rares cas, (Gavrinis, menhir du Manio), le renflement de l'extrémité supérieure permet de considérer ces lignes comme herpétomorphes.

Une telle évocation du serpent, animal à la symbolique particulièrement riche, n'a rien d'incongru en soi mais reste marginale. Il serait aventureux de considérer comme "serpentiformes" tous les tracés ondulants ou de faire des rapprochements hâtifs avec l'ophiolâtrie néolithique que certains esprits du début du 19e siècle croyaient déceler à travers les architectures mégalithiques.