
- Accueil
- Archéologie de La Réunion
- Les sites
- Rue de la Batterie
- Une île au potentiel multiple
- Un territoire structuré
- Les vestiges d’une société organisée
- Le peuplement progressif vers l’intérieur
- L’archéologie et ses méthodes à La Réunion
-
Les sites
- Saint-Paul, Chemin de Bernica
- Saint-Paul, Entrée Est, Lot 3
- Saint-Paul, Colline du Théâtre
- Saint-Pierre, Maison de Canonville
- Saint-Denis, La « Redoute Bourbon »
- Saint-Denis, Place Charles de Gaulle
- Saint-Denis, Marine du Butor
- Saint-Philippe, Puits des Français
- Saint-Denis, Nouvelle Entrée Ouest
- Saint-Philippe, Puits Arabe
- Saint-Leu, Ravine du Trou
- Saint-Denis, Rue de la Batterie
- Saint-Paul, Batterie « De l’Embouchure »
- La Possession, 8 rue Évariste de Parny
- Saint-Paul, Bassin Vital
- Saint-Paul, Cap Champagne
- Sainte-Rose, Domaine de Maison Rouge
- Saint-Paul, Domaine de Villèle
- La Possession / Saint-Paul, Paléoforêt de la Rivière des Galets
- Sainte-Rose, Domaine de la Roseraye
- Saint-Pierre, Usine de Pierrefonds
- Saint-Benoît, Gare
- Saint-André, Arche de Belzor
- Sainte-Suzanne, Gare
- Sainte-Suzanne, Tunnel de Bel Air
- Saint-Denis, Gare
- Saint-Denis, Gare de la Grande Chaloupe
- Saint-Paul, Pont de l'Étang
- Saint-Leu, Viaduc de la Petite Ravine
- Saint-Leu, Viaduc de la ravine des Colimaçons
- Saint-Pierre, Pont de la ravine Blanche
- Saint-Pierre, Gare
- Saint-Denis, Locomotive à vapeur Schneider et Cie
- Saint-Denis, 119 rue Jean Chatel
- Saint-Denis, Port du Barachois
- La Possession, Batterie côtière
- Saint-Paul, Batterie « De Droite »
L’Inrap a réalisé un diagnostic archéologique en 2018, rue de la Batterie à Saint-Denis, en amont du projet de construction d’un cinéma.
Les archives
Considérant la proximité du front de mer, la toponymie de la rue ainsi que l’étude de plans anciens, les vestiges attendus étaient ceux des premiers signes d’urbanisation et de l’ancien système de défense de la ville. D’après le plan réalisé par G. Robin en 1842, la parcelle diagnostiquée correspond à l’emplacement de la batterie « Rouillé », faisant partie d’un ensemble de cinq batteries défendant la rade de Saint-Denis.
Le terrain
Seul le sondage n°1 a livré les vestiges d’une structure rectangulaire mesurant 4 m de long pour 3,10 m de large et d’une profondeur estimée de 1,30 m. Une marche visible quelques centimètres au sud-ouest de la structure ainsi que les petites tranchées délimitant deux espaces rectangulaires témoignent d’une construction en matériaux périssables sur sablière basse. L’observation de traces brunâtres (seuls vestiges du bois utilisé pour la construction), de clous et de pointes métalliques corroborent cette hypothèse. La découverte de mobilier céramique et d’un fragment de tuyau de pipe en kaolin permet de dater cette structure du XIXe siècle.