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- Archéologie de La Réunion
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- La « Redoute Bourbon »
- Une île au potentiel multiple
- Un territoire structuré
- Les vestiges d’une société organisée
- Le peuplement progressif vers l’intérieur
- L’archéologie et ses méthodes à La Réunion
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Les sites
- Saint-Paul, Chemin de Bernica
- Saint-Paul, Entrée Est, Lot 3
- Saint-Paul, Colline du Théâtre
- Saint-Pierre, Maison de Canonville
- Saint-Denis, La « Redoute Bourbon »
- Saint-Denis, Place Charles de Gaulle
- Saint-Denis, Marine du Butor
- Saint-Philippe, Puits des Français
- Saint-Denis, Nouvelle Entrée Ouest
- Saint-Philippe, Puits Arabe
- Saint-Leu, Ravine du Trou
- Saint-Denis, Rue de la Batterie
- Saint-Paul, Batterie « De l’Embouchure »
- La Possession, 8 rue Évariste de Parny
- Saint-Paul, Bassin Vital
- Saint-Paul, Cap Champagne
- Sainte-Rose, Domaine de Maison Rouge
- Saint-Paul, Domaine de Villèle
- La Possession / Saint-Paul, Paléoforêt de la Rivière des Galets
- Sainte-Rose, Domaine de la Roseraye
- Saint-Pierre, Usine de Pierrefonds
- Saint-Benoît, Gare
- Saint-André, Arche de Belzor
- Sainte-Suzanne, Gare
- Sainte-Suzanne, Tunnel de Bel Air
- Saint-Denis, Gare
- Saint-Denis, Gare de la Grande Chaloupe
- Saint-Paul, Pont de l'Étang
- Saint-Leu, Viaduc de la Petite Ravine
- Saint-Leu, Viaduc de la ravine des Colimaçons
- Saint-Pierre, Pont de la ravine Blanche
- Saint-Pierre, Gare
- Saint-Denis, Locomotive à vapeur Schneider et Cie
- Saint-Denis, 119 rue Jean Chatel
- Saint-Denis, Port du Barachois
- La Possession, Batterie côtière
- Saint-Paul, Batterie « De Droite »
Saint-Denis devenant le chef-lieu de l’île Bourbon en 1738, et face à la prospérité apportée par la culture du café, les besoins d’un système défensif efficace se font grandissants. C’est dans ce contexte, à la veille de la Guerre de Sept Ans, qu’est construite la « Redoute Bourdon » en 1756.
Fonction militaire
Forte de son positionnement stratégique en surplomb de la rade de Saint-Denis et du soutien des batteries littorales du Cap et du Cimetière, la redoute construite sous l’ordre de la Compagnie des Indes défendait l’accès ouest de la ville. L’édifice de plan carré, massif, mesure 15,42 m de côté et 6,20 m de hauteur au cordon ; il est entouré d’un mur d’enceinte de 38 m de côté. Une poudrière et un corps de garde se trouvaient à proximité.
Évolution de la fonction du bâtiment
Malgré son architecture militaire évidente, la redoute semble essentiellement fonctionner comme une prison à partir de 1768. Elle est par la suite convertie en magasin à poudre en 1869, ce qui nécessite des travaux d’adaptation, notamment la modification de la toiture au profit d’une double voûte en berceau « à l’épreuve des bombes ». L’étude du bâti conduite en 2020 par l’Inrap a permis une analyse des élévations afin de caractériser les différentes phases d’occupation du site qui reflètent l’évolution de ses fonctions.
Protection au titre des Monuments Historiques et programme de restauration dans le cadre d’un protocole Culture-Défense
L’édifice a été classé au titre des monuments historiques en 2018. Un programme complet de restauration est en cours afin de consolider l’édifice et d'assurer sa protection sur le long terme.