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Les sites
- Saint-Paul, Chemin de Bernica
- Saint-Paul, Entrée Est, Lot 3
- Saint-Paul, Colline du Théâtre
- Saint-Pierre, Maison de Canonville
- Saint-Denis, La « Redoute Bourbon »
- Saint-Denis, Place Charles de Gaulle
- Saint-Denis, Marine du Butor
- Saint-Philippe, Puits des Français
- Saint-Denis, Nouvelle Entrée Ouest
- Saint-Philippe, Puits Arabe
- Saint-Leu, Ravine du Trou
- Saint-Denis, Rue de la Batterie
- Saint-Paul, Batterie « De l’Embouchure »
- La Possession, 8 rue Évariste de Parny
- Saint-Paul, Bassin Vital
- Saint-Paul, Cap Champagne
- Sainte-Rose, Domaine de Maison Rouge
- Saint-Paul, Domaine de Villèle
- La Possession / Saint-Paul, Paléoforêt de la Rivière des Galets
- Sainte-Rose, Domaine de la Roseraye
- Saint-Pierre, Usine de Pierrefonds
- Saint-Benoît, Gare
- Saint-André, Arche de Belzor
- Sainte-Suzanne, Gare
- Sainte-Suzanne, Tunnel de Bel Air
- Saint-Denis, Gare
- Saint-Denis, Gare de la Grande Chaloupe
- Saint-Paul, Pont de l'Étang
- Saint-Leu, Viaduc de la Petite Ravine
- Saint-Leu, Viaduc de la ravine des Colimaçons
- Saint-Pierre, Pont de la ravine Blanche
- Saint-Pierre, Gare
- Saint-Denis, Locomotive à vapeur Schneider et Cie
- Saint-Denis, 119 rue Jean Chatel
- Saint-Denis, Port du Barachois
- La Possession, Batterie côtière
- Saint-Paul, Batterie « De Droite »
Les premières recherches archéologiques menées à Saint-Philippe en 1973 ont permis de recenser neuf anciens puits localisés sur son littoral, dont seuls trois sont encore visibles aujourd’hui. En 2014, le Puits dit Arabe a fait l’objet de relevés archéologiques.
Le Puits Arabe
Ce puits se trouve sur le littoral nord-est de la commune. Un escalier à ciel ouvert mène, par une galerie souterraine, à un conduit vertical d’au moins 9 m de profondeur. Une vingtaine de trous de barre à mine témoignent de l’utilisation d’explosifs pour le creusement du puits.
Selon plusieurs témoignages, le conduit vertical aurait été creusé dans la seconde moitié du XXe siècle, pour y installer une pompe. Les curages successifs du puits ne laissent pas d’espoir d’y retrouver de vestiges en place. Il semble que sa dénomination soit due à A.-G. Garsault qui, en 1901, évoquait l’existence d’un ouvrage de ce type, construit « près de Saint-Philippe » par une « civilisation orientale ». Si la tradition a entretenu le mythe, il semble cependant peu probable qu’il ait été l’œuvre des navigateurs arabes avant le XVIIe siècle, cette côte étant particulièrement difficile à aborder.
L’accès à l’eau
Comme pour le Puits des Français, l’implantation du Puits Arabe est la solution trouvée par les premiers habitants du secteur au problème d’accès à l’eau. Creusé à l’interface de deux coulées volcaniques d’âges différents, la zone est propice à l’écoulement des eaux souterraines et facilite le creusement, la roche y étant fracturée. Il se trouve à l’emplacement d’une ancienne ravine.