Au XVIIe siècle, la fertilité des terres de l’île est mise en avant dans les récits de voyageurs. Cultures vivrières, activités caféières puis sucrières vont structurer ce territoire en exploitations rurales.

Culture et élevage au XVIIe siècle

Les premiers habitants, débarqués au XVIIe siècle et recevant peu de soutien de la Campagnie française des Indes orientales, vont produire leur propre subsistance. Maïs, riz, fruits et légumes, tabac et canne à sucre sont cultivés et l'élevage des cochons, cabris et vaches est pratiqué.

Le café, « nouvelle fortune de Bourbon »

Dès 1715, avec le café, l'île entre dans un système économique de plantation encouragé par la Compagnie et se base sur l'exploitation d'une main d'oeuvre servile. Cette activité agricole et commerciale entraîne des modifications du paysage (zones de culture, stockage, transport…).

Le domaine de Maison Rouge compte parmi les grandes habitations caféières du XVIIIe siècle.

À cette période dite "du café" succède, à partir de 1810, l'ère sucrière.

Histoire et archéologie : données croisées

Les plus anciens vestiges connus d’activités rurales et agricoles remontent au XVIIIe siècle avec le site de la Route des premiers Français, où un ensemble bâti s’intègre dans un espace de mise en culture.

Sur le site du Bassin Vital, au Vieux Saint-Paul, les opérations de prospection et de sondage ont identifié un espace agricole aménagé.

Au Cap Champagne, à Boucan-Canot, ce sont les vestiges de différentes structures en lien avec une occupation rurale qui ont été reconnus.

Pour en savoir plus sur la société de plantation réunionnaise, consulter le portail dédié par le Musée historique de Villèle.