Des vestiges anciens ont été signalés dans les secteurs de l’Îlet à Cordes et du Tapcal dans les années 1980. Des expéditions menées tour à tour par les gendarmes et par des associations réunionnaises ont permis la médiatisation de ces découvertes.

Les restes humains

L’“abri I”, en contrebas du chemin départemental menant à l’Îlet, est « fouillé » en avril 1983 par des gendarmes, prévenus de la présence d’ossements et de pierres entassées en arc de cercle par un habitant. Deux rapports sont par la suite rendus par S. Greffet-Kendig, correspondante de l’ancien Bureau des Fouilles et Antiquités, qui procède à une analyse ostéologique et atteste la présence d’ossements appartenant à deux hommes Noirs adultes à la musculature développée. L’hypothèse d’un lieu de sépulture de marrons est avancée mais ne pourra être confirmée au vu des données lacunaires disponibles et de l’absence de contexte archéologique dû aux circonstances de l’exhumation.

Les gendarmes sont également intervenus à l’“abri II”, situé dans la forêt du Tapcal, où les squelettes récoltés semblent appartenir à un homme et une femme.

La pierre gravée du Tapcal

Des gravures sont observées sur un bloc de 85 × 42 cm lors d’une expédition montée en avril 1999 par NDP. Une mission d’observation est organisée en 2004 et révèle la présence de terrasses et de murets de pierre-sèche ainsi que de plantes d’origines anthropiques à proximité du bloc gravé : ces vestiges pourraient correspondre à une occupation de Petits-Blancs à la fin du XIXe siècle. Malgré de nouvelles prospections réalisées en 2008, la fonction de la pierre gravée demeure inconnue : est-elle liée aux activités agricoles des Petits-Blancs ou à une occupation antérieure ?