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Affleurant sous le sable et la végétation, la batterie dite « De Droite » ou « n°1 » de la Baie de Saint-Paul a fait l’objet de sondages archéologiques en 2005 afin de confirmer la présence de vestiges et de les décrire.
Contexte historique
Alors qu’une première batterie est construite à Saint-Paul en 1735, il faudra attendre la guerre de Succession d’Autriche contre l’Angleterre (1744-1748) puis la guerre de Sept Ans (1756-1763) pour que le système de défense se développe, principalement à Saint-Denis et Saint-Paul. La batterie « n°1 » est mise en chantier entre 1806 et 1809 dans le cadre du réaménagement de la baie de Saint-Paul en base arrière du Port-Louis (Île de France, actuelle Île Maurice), décidé par le gouverneur général des Mascareignes. Elles sont, avec la batterie « n°2 », construites plus près du fond de la Baie afin de concentrer davantage le dispositif de fortifications côtières de Saint-Paul et supprimer les batteries se trouvant sur la rive droite de l'Étang.
Une batterie de taille moyenne
Bien conservée et épargnée par les différents aménagements du littoral (parking, parcours de santé), la batterie fait 83 m de long pour 34 m de largeur maximale. La batterie « De Gauche », connue comme la plus grande de la Baie, devait ainsi dépasser les 100 m. Il est alors possible de restituer une capacité de sept pièces d’artillerie. Si le niveau de sol et la plate-forme de tir n’ont pas pu être identifiés, il est néanmoins possible de déduire un fonctionnement à barbette en l’absence d’embrasure dans le parapet. Cette typologie est en outre la plus adaptée à la défense côtière.