L’histoire racontant la présence d’un crâne humain semi-enterré dans une cavité est à l’origine de prospections archéologiques visant à reconnaître de potentielles cavités utilisées par les marrons.

« Coco le mort »

En 1791, suite à son expédition dans la région du volcan, Alexis Bert témoigne de la présence de champs de pommes de terre dans le Fond de la Rivière de l’Est. Il dit même de ces lieux qu’ils « sont le refuge habituel [des marrons] ». Plus d’un siècle plus tard, la zone, qui se compose de nombreuses prairies naturelles, devient un lieu privilégié pour l’élevage des bovins. Vers les années 1950-1960, quelques éleveurs se rendent dans le Fond de la Rivière de l’Est et se mettent à chercher un abri pour y préparer le repas. Ils découvrent alors une caverne dans laquelle reposait un squelette humain. Baptisé « Coco le mort », il donna ainsi son nom au piton qui se dressait juste à côté.

Les découvertes effectuées lors des prospections

Les deux opérations de prospections conduites dans les alentours du piton de Coco ont permis de notifier la présence de nombreux abris sous-roches. L’un d’entre eux présentait quelques traces d’une occupation anthropique qui se caractérisaient par des aménagements rocheux (muret et coupe-vent), des fragments de charbons et des ossements animaux semi-enterrés. La caverne Coco, le squelette humain et la pomme de terre marronne n’ont pas été retrouvés.

Problèmes de conservation

La présence des troupeaux de bovins semi-sauvages toute l’année dans ce secteur a un impact sur les potentiels vestiges archéologiques puisque le piétinement des animaux favorise l’enfouissement et la fracturation du matériel osseux. Par manque de calcium, les bœufs peuvent également mastiquer des ossements présents au sol.