Les parois ont été habillées en clayonnage, où le noisetier figure en première place.

La régularité de ces clayonnages archéologiques montre qu'il s'agit d'une véritable vannerie de paroi, avec des brins souples rigoureusement sélectionnés.

À Chalain, les revêtements d'étanchéification des parois sont fabriqués avec un mélange de marnes calcaires locales (dépôts glacio-lacustres) et de mousses de la forêt âgée humide (Neckera crispa), que l'on trouve aujourd'hui au fond des reculées qui entaillent la bordure des plateaux calcaires. Là encore, c'est la forêt qui livre les meilleurs matériaux de construction.

Pour les façades, nous disposons de plusieurs sommets de pignons triangulaires découverts à Chalain. Tous montrent une étonnante finition, avec l'utilisation systématique de clématite, une liane souple après trempage ou cuisson, pour réaliser la fermeture de la façade immédiatement sous la toiture. Pour nous, la découverte de ces pignons revêt une autre conséquence, et non des moindres : nous connaissons désormais la pente de la toiture.

Next slide
Previous slide

Expérimentation de pose de clayonnage.

© CRAVA / photo P. Pétrequin.

Expérimentation de pose du revêtement d'étanchéité.

 © CRAVA / photo P. Pétrequin.

Pignon en clayonnage.

Chalain 3, 31e siècle av. J.-C.