Bien d'autres solutions architecturales ont été utilisées pour asseoir la fondation des maisons en milieu humide.
À Clairvaux pendant le 30e siècle, des cadres de planches posées à même le sol permettaient de bloquer les poteaux et d'éviter l'enfoncement des constructions sous leur propre poids. Ailleurs, et dans un autre temps, c'est la même solution qui a été retenue à Zürich vers le 17e siècle. En Italie du Nord pendant la première moitié du 3e millénaire, un véritable réseau de perches orthogonales doublées venait bloquer les tenons transversaux des poteaux porteurs.
Fondations sur cadre. Zürich (Suisse), Pfahlbauland.
Âge du Bronze ancien.
Fondations sur perches croisées. Fiavè (Trentin, Italie).
Âge du Bronze ancien.
De tels systèmes de fondation ont probablement pris le relais des poteaux enfoncés jusqu'à refus, lorsque l'état de la forêt modifié par l'homme n'a plus permis de trouver de très longues perches rectilignes. La solution a donc été d'adopter des fondations peu profondes, pour utiliser des bois courts, avec des superstructures rendues rigides par des assemblages à tenon et mortaise. Dès lors, chaque communauté a cherché sa propre solution pour adapter une architecture de terre ferme aux sols mous et détrempés des milieux gorgés d'eau.