Les préférences du chasseur vont vers le cerf, qui offre le meilleur rendement en viande et une peau fine, souple et résistante pour les vêtements.

Le cerf est d'ailleurs chassé par hardes entières, sans sélection aucune. Le blaireau est également réputé pour sa viande grasse à l'entrée de l'hiver.

À côté du sanglier et du chevreuil, on va également chercher très loin, dans les herbages ombragés de la forêt primaire, les aurochs largement encornés.

Quant au cheval, qui est alors un animal sauvage de forêt, il est bien représenté dans les tableaux de chasse de la fin du 3e millénaire. On l'a même probablement représenté sur la poignée de grands bols cérémoniels. On doit alors considérer que son statut, comme celui du cerf, est déjà très particulier dans l'imaginaire collectif. On peut même se demander dans quelle mesure le cheval n'aurait pas été volontairement introduit dans le Jura, à partir des troupeaux sauvages des forêts de l'Allemagne du Sud-Ouest.

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Aurochs néolithique d'Etival (Jura).

Musée d'archéologie du Jura, Lons-le-Saunier. Cliché J.-L. Mathieu.

Aurochs reconstitués de l'élevage de Doucier.

Bol à poignée zoomorphe.

Chalain 3, 32e s. av. n. è.