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Le classement au titre des Monuments Historiques
Dès 1911, trois sites néolithiques du lac de Chalain ont été classés au titre des Monuments Historiques, à la demande de l'inventeur du site, L.A. Girardot, conservateur du Musée de Lons-le-Saunier.
Cette protection juridique, par inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, a été étendue en 1992 à la totalité de la réserve archéologique de Chalain, avec pour limites la route départementale à l'ouest, le chemin de la plage de Doucier au sud, la ligne de 200 mètres au-dessus de la cote 486 mètres vers l'intérieur du lac et le canal de la prise d'eau au nord.
À Clairvaux, trois sites sont d'ores et déjà classés au titre des Monuments Historiques : la Motte-aux-Magnins, Clairvaux III et Clairvaux IV.
La stabilisation des sols aux abords du lac
En 1992, avec la réduction de l'amplitude du batillage du lac de Chalain, les conditions se trouvaient réunies pour envisager une stabilisation de la rive occidentale, de façon à lutter contre l'effet du ressac. Le projet a été mis à l'étude et réalisé par la Conservation régionale des
Monuments Historiques en 1995. La pose de géotextiles biodégradables, recouverts de matériaux terreux et fixés par des boutures, des plantations et des semis, a contribué au développement d'une végétation maintenant exubérante, qui stabilise le sol dans de bonnes conditions.
Ce processus a été également accéléré par la limitation de l'accès au public et le ralentissement des piétinements.
Cette opération est une belle réussite, dans les conditions strictes qu'imposait le respect des contraintes archéologiques, en particulier l'utilisation d'un hélicoptère pour faciliter l'apport de terre.
Exemple de stabilisation des rives.
Chalain 2-3.
La végétation, huit ans plus tard.
Chalain 3.