À la même époque, pendant les 4e et 3e millénaires, d'autres communautés avaient choisi de percher leurs villages sur des buttes isolées ou bien sur des éperons défendus sur trois côtés par des versants abrupts ou par des falaises.
Cette position, naturellement défendue, était complétée par un rempart de terre ou de pierres du côté de l'accès principal.
Voilà un dispositif qui rappelle l'implantation de bien des habitats en tourbière et en bord de lacs. Et au-delà de ce besoin social d'afficher la puissance ou la richesse d'un village, c'est pourtant bien la défense contre les voisins qui demeure une raison prééminente du choix des sites de hauteur.
Sur le rebord du plateau calcaire escarpé, un village fortifié a été occupé à plusieurs reprises du Ve au IIIe millénaire.
Mesnay, Jura.
Vue aérienne d'un village néolithique fortifié.
Gaillardon, Ménétrux-le-Vignoble, Jura.