L'eau, partout présente dans les sols perméables de bord de lac, dans les bas-marais et dans les tourbières, a favorisé la longue conservation des témoins archéologiques et plus particulièrement des végétaux.

C'est là l'intérêt primordial des ambiances humides pour l'archéologue. C'est également là que réside la difficulté, car les techniques de prospection et de fouille habituellement utilisées sur terre ferme sont souvent inefficaces, voire parfois désastreuses dans les milieux humides.

Tout comme les cultivateurs néolithiques, les préhistoriens ont du adapter leurs techniques à ces conditions particulières.