Glossaire

Forme en hémicycle du chevet d’une église en principe voutée en cul de four.

La mise en œuvre et le calibre des éléments qui constituent les maçonneries. S’il est qualifié de petit, cela signifie que les pierres utilisées sont de petite dimension.

Construction saillante sous la courbure intérieure d’une voûte située entre deux travées permettant de les délimiter. Il absorbe la poussée des parties supérieures et la dirige vers les supports (piliers, colonnes).

Partie de l’entablement qui porte immédiatement sur les chapiteaux des colonnes.

Fragment de parchemin accroché à une relique dans l’objectif de l’identifier et d’assurer son authenticité.

Construction présente devant la nef, et pouvant avoir une fonction liturgique particulière.

Fine couche de lait de chaux parfois colorée, appliquée sur le parement afin de le protéger et d’embellir l’édifice.

Vie menée par des moines au sein d’une communauté dirigée par un abbé. Cette forme de vie monastique s’oppose aux ermites, aussi appelés anachorètes, qui vivent seuls. Le Moyen Âge occidental privilégie le cénobitisme, bien que l’érémitisme se maintienne comme l’idéal supérieur du moine.

Désigne tous les moyens de liaison augmentant la résistance d’une maçonnerie. Deux murs étant chaînés font donc partie d’une même maçonnerie.

Espace vouté contenant la sépulture d’un saint au centre d’une crypte.

Voûte en quart de cercle qui constitue la partie supérieure d’une abside.

Le carbone 14, ou ¹⁴C, est un isotope dont la radioactivité diminue à un rythme régulier. Le taux de radioactivité d’un échantillon d’objet comme du charbon, des os ou des fossiles, permet d’estimer l’âge de ce dernier.

Représentation graphique d’une des faces verticales d’un édifice, s’opposant donc au plan qui est une représentation horizontale.

Étude critique et approfondie d’un texte, souvent utilisée pour désigner les études ayant pour fonction l’explication des écritures sacrées.

Récit se rapportant à la vie des saints (Vie, Miracles, Translation de reliques).

Maurice et ses compagnons sont des soldats de l’Empire romain sous le principat de Dioclétien, au début du IV^e siècle. Selon les sources hagiographiques, Maurice et ses hommes auraient reçu l’ordre, durant la persécution de Dioclétien, de tuer tous les habitants d’une région située au nord des Alpes. Ces derniers refusèrent et furent alors condamnés à mort. En 515, le roi des Burgondes, Sigismond, fonde le monastère de Saint-Maurice d’Agaune.

Figure formée par la combinaison des lettres d’un ou plusieurs mots. Il s’agit d’une forme de souscription, équivalant à la signature actuelle, déjà présente au temps des rois mérovingiens mais qui se généralise sous le règne de Charlemagne.

Mélange de chaux, de sable, de gravier et d’eau qui durcit en séchant et permet d’assembler des maçonneries. Il s’agit du ciment médiéval.

Enfant offert par sa famille à un monastère pour y être instruit. À partir du IX^e siècle, l’oblat est destiné à prononcer des vœux et devenir moine.

Espace de prière, doté ou non d’un autel.

Surface visible d’une maçonnerie.

Doctrine développée par l’ascète breton Pélage, durant la deuxième moitié du IV^e siècle, selon laquelle l’accès au salut éternel se ferait selon le mérite et la liberté au détriment de la seule grâce divine, prônée par l’orthodoxie.

Outil, utilisé par les tailleurs de pierre, formé d’un marteau à deux têtes.

Application d’une couleur plus claire qui accentue la lumière ou le relief.

Coffret qui renferme des reliques.

Charlemagne initie cette « renaissance intellectuelle » d’une part, grâce à une politique de développement des écoles monastiques et épiscopales, d’autre part, en s’entourant de nombreux savants tel qu’Alcuin ou Paul Diacre. Dans les monastères se constituent des bibliothèques qui conservent de nombreux textes latins copiés par les moines dans leur scriptorium. De ces établissements émergent des textes novateurs en théologie ou en grammaire, à l’instar des écrits de Rémi d’Auxerre. De la même façon, l’architecture est en plein essor en raison d’évolutions liturgiques et de la volonté d’uniformiser la vie religieuse autour de la règle bénédictine. Le modèle des monastères est donné par le plan idéal imaginé pour la reconstruction de l’abbaye de Saint-Gall.

Méthodes d’observation et de caractérisation de la structure physico-chimique d’un matériau permettant notamment de révéler la présence de traces d’enduit invisible à l’œil nu.

Construction située en dessous, servant de soubassement ou de fondation à un autre édifice.

Vaisseau transversal d’une église situé entre la nef et le chevet et donnant souvent à l’édifice une forme de croix.

Action de transporter, de déplacer des reliques.