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- Le culte des reliques à Saint-Germain
Les reliques sont les restes corporels d’une personne considérée comme sainte ou des objets estimés comme sanctifiés par leur appartenance au saint. Cette vénération des restes physiques d’hommes ou de femmes entre en contradiction avec les coutumes juives et hellénistiques.
L’essor du culte des reliques
Germain est un des premiers pontifes auxerrois à orienter sa pastorale sur la dévotion aux reliques. Son hagiographe, Constance de Lyon, précise qu’il « porta toujours sur lui une courroie de cuir avec un petit sachet contenant des reliques de saint ». Cette spiritualité semble héritée d’une influence monastique qui développa à cette époque de manière significative le culte et les pèlerinages aux reliques. Déposés dans des sarcophages ou des coffrets reliquaires, les ossements, placés auprès des autels, sont offerts à la vénération des fidèles qui voient en eux des intercesseurs. Le culte des reliques est dès lors rapidement l’un des fondements de l’autorité religieuse des évêques.
Les premières reliques
Après avoir recueilli les reliques de saint Alban lors de son voyage en Bretagne, Germain fonde une basilique dédié au martyr breton. De la même manière, les premières reliques apportées au futur oratoire Saint-Germain sont celles de Maurice et ses compagnons. Après un passage à Agaune sur la route de l’Italie, Germain rapporte dans sa cité de précieux restes des martyrs dont le culte est attesté depuis la fin du IVe siècle. Son action est imitée quatre siècles plus tard par ses successeurs qui obtiennent de nouveaux fragments des corps saints.