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- Mossoul après la libération en 2017
- Un musée d’ombres et de cendres
Un constat tragique
À la libération de la ville occupée par Daesh, le constat est tragique au musée culturel de Mossoul. Outre les destructions filmées dans le hall de Hatra, l’essentiel des œuvres exposées dans le hall assyrien ont été détruites au marteau-piqueur et jonchent le sol tels des corps sans vie. Placés entre le mur du hall assyrien et un lion monumental, ainsi que sous une base de trône située au centre de la salle, des explosifs ont détruit les œuvres, les réduisant en une infinité de fragments. L’explosion a laissé par ailleurs deux trous béants, l’un au rez-de-chaussée ouvrant sur la bibliothèque du musée située juste en-dessous, l’autre dans le mur de la salle ouvrant sur l’extérieur.
Des œuvres manquantes
De nombreuses œuvres ont été pillées par Daesh, vraisemblablement pour les revendre sur le marché noir afin de mieux financer leurs différents projets.
Le musée de Mossoul déplore ainsi la disparition de nombreuses œuvres insignes, signalées sur la base de données d'Interpol, Organisation internationale de police criminelle, recensant les œuvres d’art volées afin de lutter contre le trafic de biens culturels.