Glossaire

Élévation d’un point par rapport à un autre. Ici : altitude de la grotte par rapport au fond de la vallée.

Du site éponyme d’Aurignac en Haute-Garonne. Première culture du Paléolithique supérieur, connue de la plaine russe à la péninsule ibérique, attribuée à l’homme moderne. Le débitage de lames, la création d’industries en matières dures animales (os, ivoire, bois), le développement de la parure et l’apparition de l’art durable et figuratif caractérisent cette culture.

Culture de transition entre le Moustérien et l’Aurignacien attribuée aux derniers hommes de Neandertal, contemporaine des premiers hommes modernes en Europe occidentale.

Corneille des hautes montagnes, noire à bec jaune et pattes rouges.

Dépôts minéraux précipités. En grottes, ils sont le plus souvent constitués de carbonate de calcium transporté en solution dans les eaux d’infiltration.

Fractures dans une masse rocheuse. Contrairement aux failles, elles ne sont pas nécessairement accompagnées de rejets.

Protozoaire (être vivant unicellulaire) recouvert  d’un test chitineux ou calcaire percé de trous par lesquels il émet des pseudopodes (prolongements protoplasmiques rétractiles).

Pointe en silex à dos rectiligne façonnée sur une lame élancée, par retouche directe ou croisée (pointe de la Gravette).

Culture paneuropéenne, appelée aussi Périgordien supérieur, caractérisée par une forte diversification des outillages en pierre, par le développement de la statuaire féminine et animale et par la géométrisation des décors de parures.

Instrument généralement de taille conséquente, ménagé sur éclat le plus souvent, et caractérisé par la présence d’un tranchant transversal acéré.

Oiseau rapace nocturne.

Subdivision chronologique et géologique la plus récente du Quaternaire succédant au Pléistocène et fondée sur le réchauffement climatique de l’actuel interglaciaire survenu vers 11 800 ans avant le présent.

Relatif à la dissolution des roches calcaires par l’eau.

Oiseau de taille moyenne, dont le tarse (troisième article du pied) et les doigts sont couverts de plumes.

Du site éponyme de la Madeleine en Dordogne. Ultime culture du Paléolithique supérieur en Europe atlantique, subdivisée en plusieurs phases et caractérisée par une importante diversification des outillages lithiques et osseux, par une véritable explosion des manifestations symboliques et par une forte régionalisation culturelle.

Ère géologique s’étendant de 250 millions à 65 millions d’années (autrefois appelée « ère secondaire »).

Nom de la grotte en Allemagne où fut trouvé en 1856 un squelette fossile. Les hommes de Néandertal ou Néandertaliens sont les fossiles du Proche-Orient et de l’Europe, datés entre 80 000 et 30 000 ans environ, considérés comme des sapiens, mais moins évolués que les sapiens sapiens. Il existe des sépultures de Néandertaliens. Leurs industries de pierre sont élaborées : on les groupe sous le nom de Moustérien.

Période culturelle succédant au Mésolithique et s’achevant avec l’âge du cuivre. Le Néolithique est caractérisé par un nouvel état de la société avec notamment la naissance de l’agriculture et de l’élevage et par une évolution des croyances conduisant au mégalithisme (dolmens, menhirs, cromlechs…).

Se dit des mammifères dont les pieds sont terminés par des productions carnées (sabots ou onglons).

Première subdivision du Paléolithique débutant avec les premiers outillages fabriqués par l’homme vers 2,5 millions d’années et s’achevant avec l’apparition puis le développement de nouvelles méthodes de débitage de pierre vers 200-300 000 ans. Cette période rassemble les cultures de Homo habilis et Homo erectus. 

Deuxième subdivision du Paléolithique marquée par l’apparition vers 300 000 ans de nouvelles techniques de taille et par une diversification des industries de la pierre. Elle s’achève vers 40 000 ans avec l’arrivée des premiers hommes modernes. Durant cette période, les cultures de Homo erectus, Homo sapiens et Neandertal se régionalisent et leur évolution semble plus rapide et plus courte.

Egalement appelé Paléolithique supérieur. Troisième subdivision du Paléolithique débutant vers 40 000 ans avec l’arrivée des premiers hommes modernes (Homo sapienssapiens) et prenant fin vers 10-11 000 ans à la fin de la dernière glaciation. Cette période, découpée en plusieurs cultures, voit le développement de nouvelles technologies, de nouveaux outillages et de nouvelles armes et l’émergence de l’art ainsi que de la parure (premiers systèmes sociaux élaborés de représentation et de communication).

Faciès industriel du début du paléolithique supérieur, contemporain de l’Aurignacien. Cette période est connue pour sa phase ancienne sous le nom de Châtelperronien et semble dériver de certains outillages moustériens alors que le Périgordien supérieur, qui s’est développé à partir de - 26 000, est connu sous le nom de Gravettien.

Période froide durant laquelle une part importante des continents est englacée.

Couches de calcite déposées sur le sol des grottes par précipitation du carbonate de calcium dissous dans l’eau.

Époque géologique s’étendant de 780 000 à 130 000 ans.

Du site éponyme de Solutré en Saône-et-Loire. Son extension se limite à la péninsule Ibérique et à la France, au sud du Bassin parisien et à l’ouest du Rhône. Des armes extrêmement minces et pointues taillées en silex caractérisent le Solutréen, ainsi que la sculpture sur parois et blocs en plein air.

Période climatique de transition entre une glaciation et un interglaciaire. Ce terme est traditionnellement employé pour désigner la fin de la dernière glaciation (Würm) entre 18 000 et 10 000 ans avant le présent, marquée par de nombreuses variations climatiques.