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Les sceaux-cylindres d’Ougarit
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Les recherches entreprises à Ras Shamra-Ougarit depuis 1929 ont livré près d’un millier de sceaux-cylindres (en pierre, en faïence, en bleu égyptien, en terre cuite, en os), datant surtout du Bronze récent.
L’établissement des premiers corpus
Dans une perspective d’édition de l’ensemble, Claude Schaeffer fonda sa première classification sur le matériau employé. Il donna ainsi le catalogue des cylindres en hématite et en faïence, complété peu de temps après par Pierre Amiet qui reprit les cylindres en hématite et y ajouta l’imposant corpus des sceaux en pierres diverses. Si le premier auteur suivit l’ordre des découvertes, Pierre Amiet opta pour une répartition d’abord chronologique, opérant ensuite une distinction entre séries du Bronze récent sur des bases iconographique et stylistique. Bien que variées, ces séries récentes illustrent la position géographique du royaume d’Ougarit, témoignant de liens très étroits avec les mondes qui l’entourent, de l’Égypte à l’Anatolie et de Chypre à la Mésopotamie.
À cet important corpus s’ajoute celui des empreintes de sceaux sur tablettes dont certaines se sont révélées essentielles à la connaissance de l’histoire du royaume et de ses institutions.
Une iconographie riche et variée
Les dieux (souvent reconnaissables à leurs attributs ou attitude) et l’évocation d’un monde astral supérieur sont relativement présents dans les sceaux-cylindres d’Ougarit, dont les décors font appel à un répertoire mythologique plus complexe. Le monde du pouvoir n’est pas absent de ces évocations, conformément aux traditions royales orientales les plus anciennes. L’influence de ces dernières marque aussi très fortement les sceaux-cylindres d’Ougarit, traduisant une perméabilité du royaume au fonds culturel ancien (par exemple, le thème du « maître des animaux » qui remonte au Ve millénaire av. J.-C. ). Par ces exemples, Ougarit devient le symbole de la rencontre entre les traditions d’un fonds culturel et religieux hérité de temps très anciens et les diverses caractéristiques de son propre monde religieux, de sa mythologie et des modes de ses voisins (par exemple, l’Egypte).