- Home
- La vie à bord
- Ni vivant, ni défunt, marin suis !
- Au son du canon
- L’armement portatif des deux frégates
L’épave de la Dauphine a livré de nombreux vestiges liés aux armes portatives présentes à bord. Au titre des armes à feu, on y a trouvé six pistolets, plusieurs fusils et trois tromblons portant des timbres qui ont permis de leur accorder une origine anglaise. Cinq cartouchières en orme, creusées de quinze trous pour loger des charges de poudre, de multiples pierres à fusil et des balles de plomb ont également été mises au jour en partie arrière de l’épave.
Les armes blanches sont représentées par deux épées entières à garde de fer, découvertes à l’extrémité arrière de l’épave, sans doute des armes d’officiers. Trois sabres en fer, à poignée en andouiller, ont été mis au jour dans la partie avant du navire. Ils participaient sans doute de l’armement de l’équipage.
Des grenades à main ont été découvertes en partie arrière des deux frégates. Ces engins explosifs se composent d’une boule creuse en fonte de fer, remplie de poudre puis fermée par une fusée de bois dans laquelle est disposée une mèche. Une fois la mèche allumée, le projectile était lancé sur le pont du navire ennemi lors d’affrontements bord à bord. Larges de 8,2 à 8,4 cm pour les exemplaires trouvés sur la Dauphine, les grenades de L'Aimable Grenot affichent une dimension légèrement supérieure, 9 à 9,4 cm de diamètre.