Les courses conduites par Pierre de la Houssaye puis Joseph Hugon ont collectivement produit près de 700 000 livres de gain (368 840 pour La Houssaye, 301 835 pour Joseph Hugon) à leurs armateurs et équipages, somme colossale pour l’époque.

Cette réussite devait être extrêmement attractive pour les hommes à la recherche d’un embarquement à la course. C’est peut-être ce que traduit la composition de l’équipage de L'Aimable Grenot lors de sa seconde course. Si les officiers et les matelots qui le composent sont majoritairement originaires de Basse Normandie et en particulier de Granville, soit 288 hommes, on y note aussi la présence massive de 86 marins venus de Saint-Brieuc ou de sa région, ainsi que de quelques marins venus du Havre, de Saint-Malo, de Lannion, de Nantes ou d’Angoulême, soit au total 381 hommes.