La première, par le Cap de Bonne Espérance, empruntait pour l’essentiel son tracé à la route prospectée depuis deux siècles par les Portugais.

La seconde route, beaucoup plus ambitieuse, par le Cap Horn et la traversée du Pacifique, s’inscrivait quant à elle dans le cadre d’un gigantesque trafic triangulaire associant le commerce dit « à la Mer du Sud », sur les côtes du Chili et du Pérou, au commerce de la Chine. Long de 39 000 milles, soit 72 000 km aller/retour, cet itinéraire maritime réclamait des capitaines et des équipages une grande maîtrise de la navigation hauturière. Elle exigeait aussi courage et patience. Son expérimentation fut donc confiée au début du XVIIIe siècle à des marins chevronnés.