Position d'une salle ou un espace ritualisé.

Une salle ou un espace ritualisé

Trois blocs sculptés en bas-reliefs ont été découverts en 1817 dans un petit mas du centre du plateau, ils proviendraient originellement (selon M. de Loqui en 1839) des alentours de la tour médiévale implantée sur la partie sommitale du site.

Etudiés soigneusement dès 1851 par E. Rouard et publiés avec d'excellentes lithographies, ces blocs architecturaux peuvent avoir appartenu aux piédroits d'une porte ou à des piliers accolés à une paroi.

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Bloc architectural intégrant deux adorants en bas-relief.

Face de l'un des trois blocs sculptés découverts en 1817.

La figuration paraît être à la fois symbolique et narrative, sans que nous puissions pour autant en saisir toute la signification comme le cheminement du récit. Trois thèmes figurés se dégagent :

- des cavaliers armés qui caracolent (la bravoure et la victoire);
- un personnage dénudé, debout face à un édifice ou une porte (un périple dans l'Au-delà ?);
- des têtes humaines isolées ou par deux, parfois insérées dans des motifs végétaux (crânes de défunt, pas forcément tous des simulacres de trophées guerriers ; plutôt des allusions aux cycles de l'Au-delà ou de la réincarnation ?).

Ces pierres constituaient peut-être les piédroits d'une porte monumentale donnant accès à une salle ou à un espace délimité et ritualisé. Mais la localisation précise de ce lieu cultuel demeure totalement hypothétique.

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Lithographies publiées par E. Rouard et M. Reinaud en 1851.

Lithographies publiées par E. Rouard et M. Reinaud en 1851.