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Répartition, à l'âge du Fer, des crânes humains retrouvés près de leurs lieux d'exposition (porte de ville, piliers…) ou de fragments épars de calotte crânienne dispersés dans l'habitat.
En noir, les crânes humains exposés.
Répartition, à l'âge du Fer, des crânes humains retrouvés près de leurs lieux d'exposition (porte de ville, piliers…) ou de fragments épars de calotte crânienne dispersés dans l'habitat.
En orange, les éléments de crânes épars.
Le culte des ancêtres...
Parmi les croyances celtes, celles de la survie de l'âme "supérieure" (localisée dans le crâne) et de sa réincarnation possible, comme celles des pratiques divinatoires, ont favorisé le développement au cours de l'âge du Fer méridional de manifestations cultuelles autour de reliques des ancêtres. La valorisation des plus remarquables d'entre eux conduit à leur conférer un rang héroïque, interface concrète vers les dieux. De plus, les récits de leur saga et l'exaltation de leur puissance transmis par les chants des bardes, constituent un puissant ciment social au sein de communautés encore relativement mobiles.
...récupéré au profit de l'aristocratie
Dans les peuples de la Protohistoire méridionale, dirigés par une élite, puis par une véritable classe aristocratique, d'où est issue la caste sacerdotale des druides au second âge du Fer, la récupération de telles croyances au profit des plus grands lignages devient un de leurs caractères culturels.
Ici, plus qu'ailleurs en Gaule, la puissance du phénomène engendre très tôt une volonté de pérennisation de cette glorification dans la pierre. C'est essentiellement dans la basse vallée du Rhône et la Provence occidentale qu'émerge une figuration gravée ou en ronde-bosse. Entremont en est le meilleur exemple.