Des matériaux divers (pierres de tailles variables, fragments de dolia et d'amphores) étaient régulièrement disposés sur les rues pour faciliter la circulation.

Les rues, larges d'à peu près 3 m servaient clairement à la circulation des charrettes : angles arrondis de certains îlots et chasse-roue l'attestent. Aucun pavement ne les revêtait.
Mais des recharges de matériaux divers (pierres de tailles variables, fragments de dolia et d'amphores) y avaient été régulièrement disposées pour faciliter la circulation. Ces recharges contribuaient, avec les rejets domestiques, à rehausser le niveau du sol des rues, alors que celui des cases restait stable ou était parfois même surbaissé par de multiples nettoyages : les seuils étaient donc surélevés pour empêcher la pénétration de l'eau de pluie dans les maisons.

Comme on a pu le constater dans d'autres sites provençaux (par exemple Martigues), l'exiguïté des pièces d'habitation nécessitait d'utiliser la rue comme une extension de la maison, et c'est ainsi que des foyers ont été retrouvés, installés à l'extérieur près d'une porte.

Fonds de jarres dans une maison.

Foyers et petits aménagements comme un pavement très localisé de pierres plates destinées à isoler des denrées périssables, céramiques et objets en métal, toutes les découvertes indiquent que ces maisons étaient consacrées à l'habitation. On constate, en contraste avec l'habitat 2, l'absence de toute installation de pressoir et le stockage des denrées semble se limiter à quelques jarres : il s'agit bien de paysans, ces habitants étaient sûrement de tout petits producteurs.