Deux drachmes en argent d'Entremont.

Dès la fondation de Marseille (Massalia) en -600, des liens économiques se tissent avec les populations indigènes jusqu'au début du IVe s. av. J.-C. Même si ces échanges contribuent alors à accélérer la structuration sociale des populations voisines celtes et ligures, ils n'ont que peu d'impact sur l'évolution des cultures locales, à quelques exceptions près.

C'est à partir de la fin du IIIe s. et durant tout le IIe s. av. J.-C. que les contacts renouvelés avec les cultures gréco-italiques auront des conséquences perceptibles dans l'architecture, l'économie et même les valeurs culturelles ou religieuses d'une partie des populations gauloises de la basse vallée du Rhône.

Petite bourse d'Entremont contenant, entre autres, des oboles en argent et des divisions en bronze.

Certaines élites indigènes adoptent de nouveaux modes de vie, pratiquent les langues grecque et latine, et rédigent en grec. À la fin du IIe s., ces transformations touchent également d'autres couches sociales à proximité des centres économiques les plus dynamiques.