Anomalies dues à l’érosion

Les phénomènes d’érosion primaire sur le site de Mari sont bien documentés et ont largement amputé le site dans sa partie nord-est, surtout par l’évolution du cours de l’Euphrate. Les fouilles, quant à elles, sont responsables de phénomènes d’érosion secondaire dus aux sondages profonds et à la création de tells mineurs formés par l’accumulation des déblais. La circulation de l’eau sur le site, par exemple, en est ainsi modifiée, initiant une topographie nouvelle.

Anomalies dues aux fouilles

Les travaux archéologiques opérés sur le site pendant plus d’un demi-siècle ont considérablement contribué à la modification du tell et de ses dynamiques internes. Actuellement les déblais et zones de fouilles sont largement détectables sur les images satellites mais tendent à se fondre dans le paysage du site. La mise à l’air libre des vestiges en brique crue relance également leur érosion.

Anomalies dues aux pillages

Dès l’aube du conflit syrien le site archéologique de Mari a été victime d’un pillage persistant et parfois intensif. À terme, les dépressions liées aux fouilles clandestines auront également un impact sur la morphologie générale du site, rendant de plus en plus complexe sa lecture stratigraphique et proprement archéologique.

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