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- Cinq mille ans d’histoire du sel dans la vallée de la Seille
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Industrialisation et désindustrialisation (XIXe-XXe siècles)
La Révolution industrielle de la seconde moitié du XIXe siècle provoque le tarissement progressif de l’activité des salines de la vallée de la Seille, dont la dernière s’éteint en 1945. De nouveaux modes d’extraction et d’exploitation du sel se développent alors dans le bassin de Nancy, à une trentaine de kilomètres de la vallée de la Seille, avec les mines de Varangéville et l’industrie chimique à Dombasle-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle).
Les événements de la seconde guerre mondiale provoquent des destructions importantes, comme à Moyenvic et à Marsal. La position de la Côte Saint-Jean à Moyenvic fait l’objet de combats acharnés en novembre 1944, au moment de l’avancée américaine dans les territoires d’Alsace-Moselle annexés à l’Allemagne nazie. La période de l’après-guerre laisse de nombreux témoignages de l’architecture de la Reconstruction, notamment à Moyenvic.
La vallée de la Seille aujourd’hui
Dans la seconde moitié du XXe siècle, l’industrialisation des pratiques agricoles, combinée au développement de l’urbanisation, achèvent de faire perdre à la vallée de la Seille le rôle économique et culturel majeur qu’elle avait joué dans la longue durée historique, au moins depuis l’époque celtique.
Concentrant un patrimoine archéologique exceptionnel, qui a été relativement épargné par les travaux d’aménagement, la vallée supérieure de la Seille constitue désormais un conservatoire unique au monde de l’histoire du sel, de ses lointaines origines préhistoriques jusqu’à l’époque contemporaine.