Glossaire

Le terme amirauté désigne à la fois le corps des amiraux et le haut commandement de la marine militaire d’un état.

Cet appareil de détection sous-marine par ultrasons est l’ancêtre du sonar. Conçu par des scientifiques anglais, français et américains dans les années 1920, il est utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale pour détecter les sous-marins ennemis jusqu’à 2 000 m de distance.

Si le terme d’aviso désignait au XVIIIe siècle un navire chargé de porter des ordres ou avis, les avisos du XXe siècle sont des unités légères et rapides mobilisées pour l’escorte de convois, la protection des côtes ou la lutte anti sous-marine.

Navire équipé pour la pose et l’entretien des balises.

Flotteurs en béton ou en acier de 19 tonnes qui supportaient les routes flottantes des ports artificiels construits pour le débarquement de Normandie.

Navire marchand ou militaire volontairement coulé en eau peu profonde pour créer un obstacle aux assauts de la mer et ainsi protéger, par exemple au sein d’un gooseberry, un secteur de débarquement.

Brise-lames flottants ancrés au large des ports artificiels, permettant d’atténuer l’effet de la houle à l’intérieur du port. Il s’agit de caissons métalliques de 60 m de long et de section cruciforme, disposés sur une longueur totale de 1 800 mètres environ à approximativement 5,5 km de la côte.

On entend par ce terme, la partie de la coque qui est submergée lorsque le navire est chargé.

Base de données cartographique recensant, pour toute la France, les sites archéologiques connus, les protections réglementaires dont ils font l’objet et les opérations de recherche archéologique. Cet outil est alimenté, pour sa partie terrestre, par les services régionaux de l’archéologie des DRAC et, sur l’estran et en mer, par le DRASSM.

Les chars amphibie (dénommés Duplex Drive, ou DD, en anglais) ont été conçus par le général britannique Percy Hobart pour se déplacer sur terre comme sur mer. Le châssis du DD est celui d’un char Sherman classique, modifié pour assurer son étanchéité, complété d’une jupe de toile maintenue par des tubulures en acier augmentant sa flottabilité ainsi que de deux hélices orientables pour le diriger. Il pouvait ainsi atteindre, sur l’eau, la vitesse de 4 nœuds. Son armement est similaire à celui du modèle terrestre : deux mitrailleuses Browning calibre 7,62 mm et un canon de 75 mm. Son équipage était composé de cinq personnes : commandant, pilote, artilleur, chargeur, co-pilote/mitrailleur. Une fois à terre, la jupe pouvait être abaissée en quelques minutes pour rendre le canon à nouveau opérationnel.

Ions négatifs du chlore. Présents dans l’eau de mer, ils sont à l’origine de la corrosion métallique.

Ensemble des États et territoires issus de l'Empire britannique, et reconnaissant entre eux une certaine solidarité, aujourd’hui plus morale que juridique.

Destruction d’une mine en mobilisant d’autres charges explosives.

 Si le terme désignait, dans la marine de guerre moderne, un voilier militaire de taille intermédiaire, il s’agit, à l’époque contemporaine, d’un petit bâtiment servant à l'escorte et utilisé dans la lutte contre les sous-marins.

Le croiseur constitue un bâtiment de guerre intermédiaire, entre le cuirassé et le torpilleur, assurant des missions de protection, de surveillance ou de reconnaissance.

Navire de haute mer, doté d'une puissante artillerie et de fort tonnage, dont les parties vitales sont protégées par d'épais blindages.

Un contre-torpilleur (ou destroyer) est un navire de guerre rapide, de faible à moyen tonnage, conçu à l’origine pour lutter contre les torpilleurs. Il s’agit d’une arme polyvalente, utile à l’attaque comme à la défense. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le destroyer est l’une des principales armes de la lutte contre les sous-marins.

En mer, on désigne par le terme imagerie acoustique, documentation acoustique ou encore données acoustiques, l’image des fonds marins ou des sites sous-marins obtenue à l’aide d’un sonar à balayage latéral ou d’un sondeur, équipements qui se basent sur la manière dont le fond renvoie les ondes acoustiques.

Navire de guerre de faible tonnage spécialisé dans la neutralisation des mines sous-marines. Durant la Première Guerre mondiale, les premiers dragueurs sont souvent des chalutiers en bois réemployés pour tracter une drague mécanique au lieu de leur chalut de pêche. Il s’agit de cisailler les orins des mines à contact pour les faire remonter à la surface et les détruire au canon ou au fusil. Il faut attendre la Seconde Guerre mondiale pour voir apparaître des dragueurs spécialisés, capables de faire exploser les mines magnétiques ou acoustiques en déclenchant leur mise à feu. Contrairement au chasseur de mines qui lui succédera, le dragueur de mines ne détecte pas les mines et travaille donc à l’aveugle.

On entend par « eaux territoriales » ou « mer territoriale » la bande qui s’étend depuis les côtes d’un pays jusqu’à 12 milles nautiques au large (environ 22 km) de celles-ci. En vertu de la réglementation mondiale, cette zone appartient à l’État côtier et la législation y est la même que sur le reste du territoire national.

Pièce de bois courbe prolongeant la quille sur l'avant. Nouveau glossaire nautique d'Augustin Jal, CNRS Editions, 2006.

Récupération des tôles et pièces métalliques à des fins de recyclage.

La construction en ferrociment, béton armé ou ciment armé, implique la réalisation d’une armature métallique, ensuite recouverte de ciment hydraulique. La première barque en ciment armé est conçue par Joseph Lambot en 1848. Si dès le début du XX^e siècle des barges, pontons et navires de servitude en ferrociment sont construits, cette technique se développe surtout lors des deux conflits mondiaux, en raison de la pénurie d’acier : à partir de 1917, les premiers cargos océaniques en ferrociment sont lancés et durant la Seconde Guerre mondiale, le béton armé permet la réalisation de caissons au sein des ports artificiels, de cargos utilisés comme brise-lames ou de barges de débarquement. À partir de la fin des années 1960, cette technique a également été mobilisée dans la plaisance, notamment au sein de chantiers amateurs

Dans la marine à voile d’époque moderne, une frégate est un bâtiment moins lourd qu’un vaisseau, servant à l’éclairage des escadres et à la protection des convois. Durant la Seconde Guerre mondiale, le terme désigne un bâtiment de combat de moyen tonnage, intermédiaire entre la corvette et le croiseur, assurant la protection des convois contre les sous-marins et l’aviation.

Dans le domaine militaire, ce terme désigne le service de l’armée chargé des travaux de déblaiement, de fortification, d'aménagement des moyens de communication et des transmissions.

Gooseberry (« groseille » en anglais) est le nom de code donné par les Alliés aux brise-lames créés devant Utah, Omaha, Gold, Juno et Sword Beach afin de protéger les opérations de débarquement de troupes et matériels sur les plages. Ces brise-lames sont constitués d’alignements de vieux navires volontairement coulés, les blockships, qui abritent les navires de plus petite taille de la houle.

Acronyme de Her/His Majesty’s Rescue Tug. Préfixe utilisé pour désigner les remorqueurs de sauvetage de la marine royale britannique.

Acronyme de Her/His Majesty’s Ship. Préfixe signifiant l’appartenance d’un navire à la marine militaire britannique.

Expert de la mesure des fonds marins et fluviaux, des courants et de la marée.

Marine militaire allemande, entre 1935 et 1945, sous le Troisième Reich.

Barge transportant des canons vers les plages et permettant aussi de défendre les plages jusqu’à 3 000 à 5 000 yards (2750 à 4500 m) en mer. Les LBF mesurent 60 à 90 pieds de long (18 à 27 mètres environ). Elles sont équipées de deux canons Bofors de 40 mm et de deux canons Hispano 20 mm ou de deux fusils mitrailleurs Lewis doubles.

Péniche servant de cuisine flottante aux petites unités de débarquement. Les LBK mesurent 79 pieds de long (environ 24 m), peuvent accueillir jusqu'à 25 personnes et ne sont pas armées.

En savoir plus : notice sur ONI 226

Barge-citerne conçue pour approvisionner en carburant, près des plages, les petites péniches de débarquement. Elles sont équipées d’une cuve de contenant 40 tonnes de carburant, parfois divisée en deux pour accueillir deux types de carburant. Elles mesurent 80 à 90 pieds de long (24 à 27 m environ) et sont équipées d'un double fusil mitrailleur Lewis calibre .303 (soit 7,7 mm).

En savoir plus : notice sur ONI 226

Péniche commerciale convertie pour transporter des véhicules lors des premières étapes du débarquement. Il existe trois types de LBV (small, medium et large), qui mesurent entre 70 et 82 pieds de long (21 à 25 m environ). En fonction de leur taille, les LBV peuvent contenir un chargement de 100 à 200 tonnes, incluant jusqu’à trois camions pour le plus grand modèle mais aussi des canons.

En savoir plus : notice sur ONI 226

Barge-atelier permettant d’effectuer des réparations d’urgence sur les petites unités de débarquement. Les LBE mesurent 75 à 85 pieds de long (23 à 26 m environ) et 18 à 23 pieds de large (5 à 7 m environ). Elles sont équipées d'un canon Oerlikon de 20 mm.

En savoir plus : notice sur ONI 226

Unité prévue pour le transport de soldats depuis les grands transports de troupes vers le lieu de débarquement. Elle peut aussi servir à acheminer du matériel. De fabrication britannique, il s’agit du plus petit modèle de transport de troupes (41 pieds de long soit environ 12 m), l’équivalent américain étant le LCVP, de plus grandes dimensions. Sa capacité est de 35 soldats ou de 800 livres de matériel (environ 360 kg). Elle est armée d’un fusil mitrailleur Bren, de deux mitrailleuses Lewis de calibre .303 (7,7 mm) et de deux mortiers.

En savoir plus : notice sur ONI 226

Unité de soutien aux troupes d’assaut chargée de détruire les défenses côtières. Lors du débarquement de Normandie, deux types de LCG sont utilisés : le Mark 3 et le Mark 4, tirés des LCT 3 et 4 dont on remplace la rampe de débarquement par une simple étrave. Ils mesurent environ 190 pieds de long (58 m) et sont armés de 2 canons anglais « 25 pounder », de deux canons de 20 mm et de deux mitrailleuses. Ils peuvent accueillir jusqu'à 23 mitrailleurs.

En savoir plus : notice sur ONI 226

Cette grande péniche est utilisée pour débarquer une compagnie d’infanterie, une fois la plage conquise. Selon son type, elle peut embarquer entre 102 et 182 soldats, ou une cargaison de 75 tonnes. Les LCI mesurent entre 105 et 158 pieds de long (32 à 48 m environ) et sont armées d’un canon Vickers de 40 mm ou de plusieurs canons Oerlikon de 20 mm.

En savoir plus : notice sur ONI 226 (p.35 à 38)

Petite embarcation, souvent en bois, utilisée pour le transport de troupes. Elles sont chargées sur le pont ou suspendues aux bossoirs de plus grandes unités. Selon leur type, les LCP, utilisées par les Britanniques puis les Américains, mesurent entre 20 et 38 pieds de long (6 à 12 m environ) et peuvent transporter entre 18 et 36 soldats. Les LCP anglaises sont armées d’une mitrailleuse Lewis calibre .303 (7,7 mm) et les américaines de deux mitrailleuses Browning calibre .30.

En savoir plus : notice sur ONI 226

Péniche de débarquement de chars d’assaut. Il existe onze catégories de LCT (Mark 1 à 9, LCT Armored et LCT Rocket), lancées par les Britanniques puis par les Américains. En fonction de leur catégorie, les LCT mesurent entre 117 et 226 pieds de long (entre 35 et 69 m) et peuvent transporter entre 3 chars de 40 tonnes et 8 chars lourds, des camions ou une cargaison de 250 à 350 tonnes. Les LCT sont armés de fusils mitrailleurs ou de canons.

En savoir plus : notice sur ONI 226 (p.53 à 63)

Engins de débarquement de troupes massivement utilisés par les Américains, les LCP sont des unités de 36 pieds de long (environ 11 m), capables de transporter 36 soldats (soit une section), une cargaison de 8 100 lb (environ 3 600 kg) ou des véhicules. Elles sont munies de deux mitrailleuses de calibre .30.

En savoir plus : notice sur ONI 226 (p.47 à 48)

Les LSI sont de grands transport de troupes, construits à partir de 1942 ou réquisitionnés, utilisés dans des opérations de débarquement. Selon leur type, ils mesurent entre 360 et 500 pieds de long (110 à 152 m environ). Les plus grands d’entre eux peuvent transporter jusqu’à 1 100 soldats et 20 barges d’assaut de type LCA.

En savoir plus : notice sur ONI 226 (p.125 à 127)

Navire de haute mer conçu pour pouvoir débarquer des blindés, d’autres types de véhicules (camions, jeeps) et des troupes, directement sur le lieu de débarquement, grâce à leur étrave qui s’ouvre. Les LST de type 1, 3 et 4 sont de construction britannique et les LST de type 2 de construction américaine. D’une longueur de 328 à 390 pieds (environ 100 à 120 m), ils peuvent transporter jusqu’à 70 véhicules et près de 200 soldats, mais aussi des LCA et des LCT.

Cargo à usage militaire construit en grande série pendant la Seconde Guerre mondiale : 2 751 d’entre eux sont construits aux États-Unis entre 1941 et 1945, en 70 jours en moyenne (et seulement 7 jours, 14 heures et 29 minutes pour le Robert E. Peary). C’est un bâtiment fonctionnel, simple, construit rapidement à partir d’éléments préfabriqués et soudés. Le Liberty Ship standard mesure 134,5 m de long et peut transporter 10 000 t de chargement.

Au sein des ports artificiels, les plateformes Loebnitz sont des quais flottants en acier, ancrés sur des pylônes, disposant d’allonges en béton pour faciliter les déchargements. Plusieurs quais ont été aménagés au sein du Mulberry B : le quai ouest était destiné aux convois de munitions, le quai central au déchargement des marchandises et le quai est au débarquement des soldats et véhicules.

Appareil permettant de mesurer le champ magnétique. En archéologie sous-marine, il est utilisé dans le cadre de prospections géophysiques. Tracté au-dessus du fond par un navire, il permet de détecter des masses métalliques présentes sur le fond marin ou légèrement enfouies. Il s’agit d’une mesure dite « passive », dans le sens où l’appareil se contente d’« écouter » sans émettre d’onde.

Terme issu du latin, souvent utilisé par les collectionneurs, désignant les objets fabriqués par l'Homme et témoignant de l'activité militaire.

Engin explosif posé sur le fond marin ou flottant entre deux eaux. Mouillées par des navires de surface, des sous-marins ou des avions, les mines marines explosent au contact d’une coque de navire, par influence magnétique (mine magnétique) ou sonore (mine acoustique).

Mulberry (“mûre” en anglais) est le nom donné aux deux ports artificiels conçus par les Alliés en vue du débarquement de Normandie afin de palier à l’absence de ports en eaux profondes. Le Mulberry A (pour American) était implanté devant Omaha Beach et le Mulberry B (pour British) devant Gold Beach. Ces deux ports étaient protégés à l’extérieur par des bombardons. Ils étaient constitués de digues formées par des alignements blockships et de caissons Phoenix, et abritaient des quais et des routes flottantes, reliées à la plage.

Navire destiné au transport des liquides.

Navire chargé de la protection des navires marchands et des convois.

Navire dont le rôle est de fournir un service soit à d'autres navires, soit à une activité humaine, soit directement (pilotage, remorquage, etc.) ou indirectement (dragage, balisage, etc.). Dans la terminologie militaire moderne, le terme désigne aussi les navires citernes, notamment.

Navire aménagé, en temps de guerre, au transport et au soin des malades et des blessés.

Neptune est le nom de code utilisé pour désigner le débarquement de Normandie. L’opération Neptune ne constitue qu’une partie de l’opération Overlord.

En mer, les vitesses s’expriment en nœuds, un nœud équivalant à un mille nautique par heure, soit 1 852 mètres par heure.

Les Alliés désignent sous le nom de code Overlord l’ensemble des opérations visant à créer un nouveau front en Europe de l’Ouest. Au sein de celle-ci, l’opération Neptune correspond plus précisément au débarquement de Normandie à proprement parler.

Les caissons Phoenix sont des structures parallélépipédiques en béton armé, immergées au sein des ports artificiels pour compléter les brise-lames formés par les blockships et ainsi constituer une digue artificielle à environ 2 km de la côte. Six types de caissons Phoenix, d’une longueur variant entre 53 et 61 m, ont été fabriqués en Grande-Bretagne. Munis à l’intérieur de simples cloisonnements, ils étaient creux, et, flottants, ont été remorqués à travers la Manche avant d’être coulés devant les côtes françaises en remplissant leurs compartiments d’eau à l’aide de vannes. Certains d’entre eux (types A et B) étaient munis d’un dispositif anti-aérien.

Plongeur de la Marine nationale chargé de la recherche, de l’identification et de la neutralisation des engins explosifs en mer et dans les zones portuaires.

Action de rechercher et localiser des vestiges archéologiques, à l’aide des méthodes de reconnaissance adaptées au milieu naturel considéré et aux éléments recherchés. Ainsi, la prospection archéologique peut être pédestre, aérienne, sous-marine, géophysique, magnétique, etc. Par ces méthodes, les vestiges archéologiques sont localisés sans être détruits.

La recherche de vestiges archéologiques peut s’appuyer sur la géophysique, c’est-à-dire la connaissance des caractéristiques physiques de la Terre. Il s’agit d’étudier à l’aide de différents équipements (sonars, sondeurs, pénétrateurs de sédiments, magnétomètres, etc.) les couches superficielles de la Terre, ou en mer des fonds marins, afin d’y détecter des variations, des anomalies, qui peuvent correspondre à des sites archéologiques ou des paysages anciens.

Navire d’assistance pouvant secourir un navire accidenté en le tirant en remorque ou pousser un navire afin de faciliter sa manœuvre d’accostage ou d’appareillage. Il se caractérise par un système propulsif très puissant, une silhouette trapue, des superstructures ramassées sur l’avant, dégageant l’arrière du navire où se trouve le « croc » de la remorque. On distingue les remorqueurs de port, ou côtiers, les remorqueurs de haute mer, ou océaniques, et les remorqueurs de sauvetage, équipés pour la lutte contre le feu et pour tout autre accident de mer.

Action de remettre un navire à flot.

Marine militaire britannique.

Action consistant à couler volontairement un navire.

Plongeur professionnel chargé d'effectuer des recherches ou des travaux sous-marins.

Appareil permettant d’obtenir une image acoustique du fond marin. Il est constitué de deux antennes émettrices envoyant des impulsions acoustiques (ou ondes sonores). Après réflexion sur le fond marin, ces ondes sonores sont reçues par les antennes réceptrices du sonar. Les différences d’amplitude sur les signaux mesurés donnent des informations sur la nature des fonds. En archéologie sous-marine, il est utilisé dans le cadre de prospections géophysiques. Tracté au-dessus du fond par un navire, il permet de détecter des épaves, sites archéologiques et objets posés sur le fond ou dépassant du sédiment.

Appareil, généralement fixé sous la coque d'un navire, émettant un faisceau de « sondes acoustiques », et capable de mesurer le signal retour après réflexion de ces ondes sonores sur le fond marin. Le calcul des temps de trajet aller-retour des ondes sonores permet d’estimer la profondeur d'eau simultanément sur toute la largeur de la fauchée. Le sondeur multifaisceau permet ainsi de connaître la bathymétrie des océans et de dresser des cartes marines. En archéologie sous-marine, il est utilisé dans le cadre de prospections géophysiques afin de détecter des volumes conséquents, telles des épaves métalliques dépassant du fond.

Acronyme de Steam Ship. Préfixe désignant les navires mus par la vapeur.

Distance verticale entre la ligne de flottaison et le bas de la quille d’un navire.

Le torpilleur est un petit navire de guerre, rapide et manœuvrant, chargé de combattre les grandes unités navales de surface au moyen de torpilles.

Acronyme de United States Ship. Préfixe signifiant l’appartenance d’un navire à la marine militaire américaine.

Passerelles métalliques de 24 m de long chacune, reposant sur des flotteurs en béton ou acier, alignées pour former des routes flottantes reliant les quais des ports artificiels au littoral. Certaines d’entre elles ont été réutilisées après-guerre en remplacement de ponts détruits par les bombardements.