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L’existence d’un velum protégeant les spectateurs est attestée par la découverte de blocs d’architecture comportant des orifices destinés à recevoir les mâts qui servaient à tendre la toile.
La restitution a largement été extrapolée notamment à partir des amphithéâtres de Nîmes et d’Arles. Elle permet cependant de se faire une idée de la monumentalité de l’édifice parisien.
Infographie © A.-B. Pimpaud / MRT.
Plan des façades.
© D. Busson et V. Charlanne.
Bien qu’ayant complètement disparue car récupérée lors du démantèlement du monument, la façade monumentale a été restituée par J. Formigé à partir d’éléments architecturaux trouvés en place.
Deux tambours de demi-colonne avec leurs pieds-droits permettent de donner l’ordre et les dimensions des baies qui les séparent. Il y aurait eu 41 baies entre les colonnes engagées. A partir de ces proportions, les hauteurs ont également été évaluées. Une corniche est interprétée comme étant la moulure de couronnement du soubassement. Une corniche dorique ornée de petites consoles moulurées devait surmonter les demi-colonnes.
Pour couronner cet ensemble, il devait y avoir un attique, sur lequel s’accrochaient les corbeaux du velum, reconnaissables à l’orifice recevant le mât, et dont certains exemplaires ont été retrouvés lors de la démolition ou remployés dans le rempart de l’île de la Cité.
Corniche de couronnement du soubassement.
© Musée Carnavalet, Paris.
Pierres composant le corbeau.
© Ch. Normand, 1897.