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Fragment de mosaïque représentant un amour chevauchant à l’envers un dauphin, provenant probablement d’un pavement des thermes de Cluny. Haut-Empire.
© Musée de Cluny. CVP.

Enduit peint d’une pièce du niveau inférieur.
© Cliché A.-B. Pimpaud.

Trace de coffrage sur la voûte d’une pièce du niveau inférieur.
© Cliché A.-B. Pimpaud.

L’édifice s’étage, selon un choix architectural délibéré, sur deux niveaux en s’appuyant sur le piémont de la pente de la montagne Sainte-Geneviève. Il en résulte que seules les parties septentrionale et centrale disposent d’un niveau inférieur, la pente naturelle ayant été probablement aménagée vers le sud de manière à obtenir un niveau plan.

Des locaux techniques dans le niveau inférieur

Ce niveau abritait essentiellement des locaux techniques, dont certains étaient couverts de voûtes en berceau bien conservées et sur lesquelles on peut encore apercevoir, imprimées dans la maçonnerie, les traces du coffrage en bois qui a servi à leur réalisation. Les murs sont généralement construits en petit appareil, le grand appareil étant utilisé pour renforcer le piédroit des portes. Dans certaines pièces, la présence de décors d’enduits peints semblent exclure pour celles-ci une destination strictement technique.

Le niveau de circulation thermale

Le niveau supérieur correspondait au circuit thermal proprement dit. Les pièces et les salles recevant des installations hydrauliques étaient voûtées, tandis que les palestres couvertes étaient dotées de plafond. Il faut restituer les murs décorés de peintures, de stucs ou de placages de marbre aujourd’hui disparus, mais dont l’enduit préparatoire subsiste encore ponctuellement.

Par contre, aucun sol n’a été découvert en place. Sans doute existait-il des dallages en opus sectile, voire des pavements de mosaïques comme ce fragment représentant un amour chevauchant un dauphin.

L’existence d’un vitrage, peut-être double, est envisagée. Celle d’un niveau supérieur complétant la circulation thermale est discutée.