Le tonnelier du Palais des Thermes de Julien (Thermes de Cluny).
Hubert Robert, vers 1785.
Peinture conservée au Musée Carnavalet.

Ce monument, qui n’a jamais cessé d’être occupé depuis son origine, est mentionné par des textes dès la période médiévale. Il a été ensuite l’objet de nombreux commentaires tant ses puissants murs en opus vittatum mixtum et ses hautes voûtes ont suscité l’intérêt des érudits et des historiens.

Très tôt, il a aussi sollicité l’imagination des artistes, graveurs et peintres, et d’abondantes représentations sont parvenues jusqu’à nous, la première connue remontant au début du XVIIe siècle. À l’évocation d’une Antiquité idéalisée ont succédé les descriptions romantiques exaltant le charme des ruines ou celles, plus réalistes, présentant son avatar en dépôt de tonnelier, avant que ne se dessine enfin, au XIXe siècle, après de multiples péripéties, son destin ultime : à la fois musée monumental antique et musée national abritant des collections médiévales.