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Balsamaire en forme de tête de jeune homme. Bronze. Haut-Empire.
Musée Carnavalet, Paris.
Cliché © A.-B. Pimpaud.

Statuette représentant un lion. Céramique blanche de l’Allier. Haut-Empire.
Musée Carnavalet, Paris.
Cliché © C. Rapa / CVP.

L’usage du dépôt funéraire était la règle générale. Il se présente sous la forme d’objets placés aux pieds ou à la tête du défunt, en général plusieurs vases (dont de la vaisselle sigillée, fine et commune de tous les types, rarement de la verrerie). On trouve parfois des statuettes ou des objets en os. Parmi les objets les plus remarquables, on note un balsamaire anthropomorphe et des statuettes en terre blanche de l’Allier, l’une représentant une déesse mère, l’autre un canard ou encore un petit lion. Lorsqu’il s’agissait d’un cercueil, le mobilier était placé à l’extérieur. On sait que l’on pratiquait des offrandes alimentaires, car des cuillers ont été trouvées dans la vaisselle funéraire ou bien des restes d’ossements d’animaux.

L’obole au passeur des Enfers, Charon, apparaît dans une minorité de tombes : la monnaie (rarement plusieurs pièces) était placée dans la bouche, dans la main ou dans le dépôt funéraire en cas d’inhumation. Cette pratique existait aussi pour les incinérations.