Malgré une démission fracassante en 1912, Morgan laisse une marque indélébile dans le domaine de l’archéologie orientale et notamment en Iran.

Un héritage matériel

Bien que son successeur direct Roland de Mecquenem, lui aussi ingénieur des mines, s'emploie à utiliser la même méthode de fouille et connaisse les mêmes écueils, leurs successeurs s’en détachent tout en mettant à profit l’héritage de Morgan. Les équipes sont maintenant installées au château de Suse et continuent d’utiliser les wagonnets Decauville à disposition pour évacuer les déblais. Le “témoin Morgan” est aussi conservé et permet aux archéologues d’avoir une idée des niveaux stratigraphiques mis au jour et de l’avancée des travaux archéologiques depuis la fin du XIXe siècle.

Un héritage scientifique

Mais l’impact le plus significatif de Morgan est de loin la reconnaissance pleine et entière de la préhistoire orientale. Ainsi, Jean Perrot, dernier directeur des fouilles avant la révolution islamique iranienne, s’intéresse particulièrement aux phases anciennes de Suse et applique une méthode stratigraphique rigoureuse qui connaissait ses premiers balbutiements à l’époque de Morgan et Petrie.

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