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Les membres de la communauté Gumelnita se paraient sans aucun doute de manière plus riche et plus variée qu'il ne transparaît aujourd'hui d'après les documents archéologiques. Les matériaux périssables qui ont pu être utilisés, tels que le bois, le tissu, la plume, le cuir, ne se conservant pas, nous n'avons donc qu'une vue partielle de ce domaine. Ainsi ne peut-on qu'imaginer l'existence probable de peintures corporelles ou de tatouages...
Malgré cela, la variété et le nombre des objets de parure en terre cuite, en os, en corne, en coquillage et même, dans une moindre mesure, en métal, nous dévoilent un peu du souci des hommes et des femmes de s'embellir.
Qu'ils aient été modelés dans l'argile, incisés ou polis dans l'os ou réalisés à l'aide de coquillages, la plupart des bijoux connus ont été utilisés comme pendentifs : simple pendeloque, association de plusieurs objets, véritables colliers. Certains d'entre eux, par leur caractère symbolique, pouvaient exprimer l'appartenance à un certain rang social.
Enfin, les objets considérés aujourd'hui comme parure ne traduisent sans doute pas seulement une recherche esthétique des gens de cette lointaine époque, mais aussi fort probablement la manifestation extériorisée de croyances et d'idées propres à leur culture, dont le contenu s'est perdu dans le temps.