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Après le boeuf, l’un des principaux fournisseurs de viande est le cheval. Sa contribution, environ un quart de l’ensemble, est assez stable pendant la durée de l’occupation. Cet animal, comme le boeuf, n’est pas qu’une bête de boucherie, car il peut évidemment avoir d’autres usages, notamment pour les transports des personnes ou des biens ; cela se traduit dans les modalités de gestion de l’écurie, avec l’abattage d’une majorité d’animaux de boucherie (en fin de croissance), puis la réforme de sujets plus agés, suite à une vie de labeur. Les traces de découpe confirment bien la consommation de leur viande, mais la fragmentation peu prononcée des os longs montre que leur moelle était peu prisée.
D’autres différences apparaissent avec le boeuf lorsque l’on considère la distribution des restes : ceux des chevaux ne figurent pas dans les restes de repas de qualité dans le village ; de même ils ne contribuent pas aux offrandes faites aux défunts. La viande de cheval apparaît peu prisée, ce qui peut expliquer l’absence de traces d’hippophagie sur un certain nombre de sites privilégiés, habitats ou sanctuaires en Gaule.