Le tertre de l’âge du Bronze va jouer un rôle essentiel puisqu'il sera assimilé à une tombe de héros. Rien ne sera bâti dans ses alentours et un bosquet sera préservé.

Sur la partie la plus élevée, est installée initialement la place communautaire, palissadée, bordée à l'Ouest par des bâtiments religieux. Le seul accès, sur le côté sud, est matérialisé par un chemin bordé d'une palissade, qui pénètre d'une dizaine de mètres dans la place, jusqu'à un petit bosquet. L'espace, près de 3500 m2, permet de rassembler un millier de personnes, plus que le nombre d'habitants du village à son apogée.

L'ensemble communautaire et religieux étant tracé, il est procédé sans tarder au découpage géométrique de la surface du village. Autour de trois vastes cours rectangulaires, d'un hectare chacune, les maisons provisoires sur quatre poteaux -reconnaissables à leurs trous de fondations circulaires- sont remplacées par des constructions définitives, maisons et bâtiments annexes, sur poteaux équarris, marquant la division en lots des grandes parcelles initiales.