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Les Gaulois cultivent souvent plusieurs espèces dans le même champ, pour augmenter leurs chances d'obtenir une bonne récolte. En cas de mauvaise année ou d’infestation massive, une espèce unique court davantage le risque de subir un désastre total. Ces semis mixtes portent le nom de méture. Les plantes, prélevées en une seule récolte, sont conjointement traitées et stockées ou bien séparées au moment du battage.
Les mauvaises herbes des champs, parfois retrouvées dans les récoltes carbonisées, nous renseignent sur la hauteur de coupe à la moisson. L'absence systématique de plantes à courte tige montre que seuls les épis étaient prélevés et que la paille est récoltée dans un second temps à la faucille, ou pâturée sur pied par les troupeaux, lâchés dans les champs après la moisson.
Les champs étaient bien entretenus et fumés. Les Gaulois cultivaient des graines alimentaires mais aussi du fourrage pour le bétail.
Les petits boeufs gaulois, très résistants, pouvaient sans doute passer l'hiver au pré. II était cependant plus intéressant de les maintenir à l'étable pour contrôler les vêlages et la production laitière, et aussi récolter le fumier qui servait à amender les champs et les prairies.