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La mise au jour des mosaïques, dès 1968, a posé la question de leur conservation. À côté de solutions provisoires sous la forme de remblais de sable, des bâtiments de protection ont été construits sur les trois premiers pavements dégagés (1971). Le procédé n’a pas été généralisé à l’ensemble des sols, les mosaïques ainsi présentées étant affectées de signes inquiétants de dégradation, comme des larges efflorescences, des atteintes à certains matériaux utilisés ou la désolidarisation du tesselatum de son support jusqu’à la perte de cohésion des cubes.
L’association ArchéOfactory, à l’initiative de Marc Lugand, a tenté de remédier aux désordres constatés, et de modifier les conditions de visite des vestiges pour en favoriser la conservation (1986). Moyens et solutions se sont avérés insuffisants face à l’ampleur des problèmes à traiter. Ces travaux ont cependant permis de sensibiliser les pouvoirs publics à l’idée d’engager une réflexion d’envergure pour la pérennité du site et de ses mosaïques.
Grâce à l’appui financier du conseil régional de Languedoc-Roussillon et du conseil général de l’Hérault, la conservation régionale des Monuments Historiques a pu confier, en 1988, une étude préalable à Dominique Larpin, architecte en chef des monuments historiques. Cette mission comprenait une intervention d’urgence avec la dépose des pavements, une étude archéologique des appartements résidentiels ainsi que l’établissement d’un projet de restauration et de présentation au public