- Home
- Loupian, une villa de la Gaule Narbonnaise
- Un site archéologique pour le public
- Chronique d’une fouille programmée
- Un domaine de la plaine languedocienne
- Exploiter des terres littorales
- Les fermes du Ier siècle avant notre ère
- La villa productrice du Haut-Empire
- La résidence de l'Antiquité tardive
-
Un site archéologique pour le public
- Chronique d’une fouille programmée
- Une étude préalable aux travaux de restauration
- Le traitement des mosaïques
- La poursuite de l’enquête archéologique
- A la recherche d’un parti architectural
- De la fouille au chantier de construction
- Un parti muséographique
- Villa-Loupian, aujourd’hui
- Des réalisations comparables en Europe
Une mention lapidaire dans une revue spécialisée en 1930 signale la découverte fortuite d’une mosaïque dans une vigne à Loupian. En 1963, des sondages seront entrepris pour localiser, avec succès, la trouvaille. De cette initiative, découleront des décisions engageant l’avenir des recherches, comme l’acquisition du terrain (1967) ainsi que le classement des vestiges au titre des Monuments Historiques (1970). En 1968, débutent les premiers dégagements conduits par un amateur chevronné, Daniel Rouquette.
De 1976 à 1982, les fouilles connaissent un nouveau rythme avec une série ininterrompue de campagnes estivales permettant d’explorer la partie résidentielle de la villa. Ces travaux sont conduits à l’imitation des chantiers des grandes villas du Sud-Ouest. L’étude des mosaïques bénéficiera des compétences de spécialistes, Henri Lavagne et Richard Prudhomme (Centre Henri-Stern), qui en achèveront en 1980 la publication scientifique.
À partir de 1983, pour répondre aux orientations de la programmation nationale, la Direction régionale des Affaires Culturelles favorise un changement de direction de fouille, confiée alors à un jeune chercheur, Christophe Pellecuer. Avec le soutien de l’association ArchéOfactory, celui-ci va exploiter jusqu’en 1987 une fouille en aire ouverte au contact de la résidence afin de confirmer la datation des pavements polychromes. Cette recherche de terrain participe d’un regain d’intérêt pour la culture matérielle de l’Antiquité tardive.