L’agriculture irriguée était pratiquée en Assyrie, à Assur par exemple : on creusait des canaux acheminant l'eau des fleuves jusqu’aux terres cultivées. Parce que les canaux desservaient plusieurs propriétés, leur entretien était très encadré et surveillé par le roi.

Les produits agricoles

L’agriculture en Assyrie était essentiellement une agriculture de subsistance. Le Sud de la Mésopotamie, au contraire, avait un rendement bien plus important. Les produits cultivés étaient avant tout des céréales, en particulier l’orge qui servait à fabriquer de la farine et de la bière. Fruits et légumes étaient aussi récoltés. La vigne était cultivée en Assyrie. On élevait des volailles, des porcs mais aussi des ovins (moutons, chèvres) et des bœufs, ces derniers étant souvent destinés aux temples et à la table royale.

Ressources et commerce

Riche en terres agricoles, la Mésopotamie est pauvre en matières premières comme la pierre, le bois ou le métal. Les Assyriens développèrent des réseaux commerciaux dès le IIIe millénaire, notamment avec l’Anatolie où ils avaient établi des comptoirs particulièrement florissants au début du IIe millénaire. Ils échangeaient le métal anatolien contre des textiles et du grain de Mésopotamie. Au Ier millénaire, les guerres permirent aux rois assyriens de s’approvisionner en denrées diverses grâce au pillage et aux tributs des nations soumises. En revanche, la documentation des marchands, des contrats écrits sur des matériaux périssables, a majoritairement été perdue.