Au sud, la Babylonie

Au Ier millénaire av. J.-C., l’Assyrie était entourée par plusieurs royaumes que les rois s’efforcèrent de conquérir ou du moins et dont la plupart finirent par être annexés par l’empire assyrien. Au sud de la Mésopotamie, la Babylonie s’opposait régulièrement à l’Assyrie : Babylone était une métropole puissante et son statut de capitale religieuse obligea régulièrement les rois assyriens à ménager son clergé et ses élites.

Au nord et à l’ouest, l’Urartu et l’Anatolie

Au nord, le royaume d’Urartu possédait de riches ressources en bronze et en fer. Sargon parvint à affirmer le contrôle de l’empire assyrien sur cette région. Plus à l’ouest, en Anatolie, une série de petits royaumes résistait ou s’opposait à l’Assyrie par un jeu d’alliances. Le roi des Mushki, Mitâ de Phrygie, connu des Grecs sous le nom légendaire de Midas, tenta de comploter contre Sargon avant de se résoudre à négocier un traité de paix.

Le Levant

L’empire assyrien s’étendit particulièrement aux pays situés sur la côte méditerranéenne, auxquels les ressources en bois aussi bien que les ouvertures sur la Méditerranée et l’Égypte donnaient une importance stratégique. Plusieurs révoltes, conduites par des royaumes alliés en Syrie et en Palestine, durent être réprimées par Sargon.

À l’est, les royaumes d’Iran

À l’est enfin, au-delà de la chaîne montagneuse du Zagros, étaient établis les Élamites et les Mèdes. Assurbanipal, petit-fils de Sargon II, mena une campagne victorieuse contre le royaume élamite et ravagea la cité de Suse. Toutefois, en 612 av. J.-C., les Mèdes qui s’étaient alliés à Babylone mirent à sac Ninive, la dernière capitale, et causèrent la chute de l’empire assyrien.