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La guerre d’Irak, de 2003 à 2011 puis les activités du groupe terroriste État islamique à partir de 2014, ont fait de l’Assyrie une région à haut risque pour les sites archéologiques.
Destructions volontaires
Au printemps 2015, les sites de Nimrud, Ninive (Mossoul) et Hatra ont subi des destructions volontaires dont les images, diffusées dans le cadre d’une propagande, ont causé un fort émoi patrimonial. Dans le sillage de ces destructions, le ministère irakien du Tourisme et des Antiquités a dit craindre pour la sauvegarde de Khorsabad, par ailleurs susceptible de faire l’objet de pillages.
Trafic illicite d’antiquités
La communauté internationale s’est organisée pour lutter contre le trafic illicite des antiquités. L’étendue des réseaux de trafic, de l’Irak aux pays occidentaux, rend en effet nécessaire une coopération entre les différents pays concernés. En France, l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC) permet d’intercepter des antiquités trafiquées. Il est assisté par l’Unesco et le Conseil international des musées (ICOM) qui met régulièrement à jour des listes rouges d’urgence des biens culturels en péril permettant d’identifier le type d’objets susceptibles de se retrouver sur ces marchés.
50 propositions françaises
En novembre 2015, Jean-Luc Martinez, président-directeur du musée du Louvre, a communiqué un rapport au président de la République François Hollande : 50 propositions françaises pour protéger le patrimoine de l’humanité. Ce rapport offre un aperçu des possibilités d’intervention dans le domaine culturel, de l’harmonisation des pratiques de contrôle en Europe à l’accueil des personnels scientifiques d’Irak et de Syrie.