Quelques sépultures ont en commun la présence d’objets bien particuliers : panoplie guerrière comprenant l’épée dans son fourreau, la lance, le bouclier mais aussi un couteau ou un tranchoir (feuille de boucher) et une hache à emmanchement à oeil, auquel s’ajoutent un ou des petits seaux, une poêle en bronze, une trousse d’outils, des fragments d’amphores. L’un ou l’autre de ces objets peut être absent, la chronologie y tient sa part, mais l’assemblage est toujours remarquable. La trilogie arme(s)-petit(s) seau(x)-hache/couperet est constante et la destruction généralisée des armes évoque les sanctuaires gaulois.

Une des haches s’adapte à la blessure du crâne de l’assassiné découvert sur l’habitat et ce rapport conduit, avec la spécificité des assemblages métalliques, à évoquer des tombes de sacrificateurs. Le remplacement de la hache par la feuille de boucher, au moment où sont abattus rituellement des centaines de brebis sur l’habitat, est un autre argument pour voir dans ces défunts des hommes de religion.